La deuxième journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine a été marquée par de nombreuses émotions, tant sur le plan collectif qu’individuel. Si le match de la JS Kabylie, dans laquel évolue Belaid, face aux Young Africans s’est terminé sur un score nul et vierge (0-0), certains moments forts ne se sont pas limités aux actions de jeu. L’un d’eux a concerné Zinedine Belaid, le défenseur central de la JSK et international algérien, qui a laissé éclater sa frustration en fin de rencontre.
À la toute dernière minute, alors que la JSK cherchait désespérément à trouver l’ouverture pour arracher la victoire, une occasion nette a été manquée par Lahmeri, sur un centre parfaitement exploité. Cette action a visiblement mis Belaid hors de lui. Le défenseur, connu pour son calme sur le terrain, a commencé à crier sur son coéquipier Lahlou Akhrib. Ses gestes, ostensiblement dirigés vers l’attaquant, laissaient penser qu’il lui reprochait une décision ou un placement manqué qui aurait pu permettre à l’équipe de concrétiser l’action.
Cet épisode a été observé par de nombreux supporters présents au stade, mais aussi retransmis par les caméras, soulignant la pression extrême que vivent les joueurs dans ce type de compétitions africaines. La frustration de Belaid est compréhensible : la JSK domine souvent le jeu mais peine à conclure ses occasions, un problème récurrent qui a déjà coûté cher à l’équipe lors de la première journée face à Al Ahly.
Outre l’aspect individuel, cette réaction illustre la tension collective ressentie par toute l’équipe. Lors des matchs continentaux, chaque action compte, et les erreurs ou imprécisions offensives peuvent laisser un goût amer, surtout lorsqu’elles surviennent dans les toutes dernières minutes. Belaid, en tant que joueur expérimenté et leader de la défense, a probablement voulu rappeler à Akhrib l’importance de la concentration et de la justesse dans la zone de vérité, bien que sa manière de le faire ait été jugée excessive par certains observateurs.
Malgré cette tension, le reste de l’équipe est resté concentré et professionnel jusqu’au coup de sifflet final. La JSK repart avec un point, insuffisant pour rassurer ses supporters, mais la prestation globale a montré une équipe capable de produire du jeu et de créer des occasions. La réaction de Belaid pourrait même être interprétée comme un signal fort de son implication et de son exigence envers ses coéquipiers pour améliorer la finition.
Le staff technique, dirigé par Josef Zinnbauer, devra désormais gérer ces tensions et canaliser l’énergie des joueurs pour les prochains rendez-vous continentaux. Avec des matchs cruciaux à venir, notamment face au FAR Rabat et lors des autres rencontres de groupe, la JSK devra transformer cette frustration en motivation pour espérer décrocher ses premières victoires en Ligue des champions cette saison.



































