À l’occasion du tirage au sort de la Coupe d’Algérie 2026, des déclarations marquantes ont été faites par plusieurs responsables de clubs, relançant le débat autour de l’identité historique et du prestige des équipes algériennes. Parmi elles, les propos du président du club de Beni Oulbane, M. Tabou, ont particulièrement retenu l’attention. Avec un mélange d’humour et de fierté, il a tenu à rappeler la valeur de son équipe et l’histoire qui l’accompagne, déclarant : « Personne nous effraie, ni la JSK, MCA, USMA ou CRB, nous sommes Beni Oulbane, et ce nom parle de lui-même ». Ces mots traduisent la volonté du club de se faire reconnaître et de rappeler qu’au-delà des grands noms, certaines équipes locales possèdent un héritage et un attachement à leur identité qui ne doivent pas être sous-estimés.
Dans le même contexte, le président de la Mouloudia de Sidi Ali (Bel Abbès) a tenu à souligner que son club, fondé en 1912 et vêtu des couleurs vert et rouge, demeure « le véritable doyen » du football algérien. Il a rappelé que la longévité et la continuité historique du club lui confèrent une place particulière dans le cœur des supporters et dans l’histoire du sport national. Ce rappel s’inscrit dans une tradition bien connue en Algérie, où plusieurs clubs revendiquent le titre de « doyen » ou de « véritable ancêtre » du football moderne, chacun mettant en avant son passé et sa contribution à la popularité du sport dans le pays.
Ces interventions sont venues à point nommé, alors que la Fédération algérienne de football (FAF) a annoncé des modifications importantes dans le règlement de la Coupe d’Algérie 2026. L’objectif est de moderniser la compétition, d’assurer une meilleure organisation des matchs et de renforcer le principe d’équité entre les clubs de différentes divisions. Pour les deux premiers tours (32e et 16e de finale), le club tiré en premier accueillera son adversaire sur son terrain, à condition que le stade remplisse certaines exigences, notamment une capacité minimale de 4 000 places, une pelouse conforme aux normes et un éclairage suffisant pour les rencontres programmées en soirée. Les clubs peuvent également utiliser un terrain alternatif si nécessaire, et le nombre de joueurs autorisés à se déplacer est limité à 20, afin de réduire les coûts et de maintenir l’esprit de la Coupe.
Pour les phases ultérieures, le règlement prévoit que le club inscrit en premier accueille son adversaire si son stade a une capacité minimale de 10 000 places pour les huitièmes de finale et 15 000 pour les quarts et demi-finales. En cas d’impossibilité, les matchs seront déplacés sur un terrain neutre répondant aux critères requis. L’utilisation de la VAR sera également mise en œuvre si elle est officiellement adoptée pour la saison 2025, tandis que tout report de match sera strictement limité aux cas de force majeure.
Ainsi, le tirage au sort de la Coupe d’Algérie 2026 n’a pas seulement révélé les rencontres à venir, il a également offert un cadre pour rappeler l’importance de l’histoire, de l’identité des clubs et du respect des règles dans une compétition prestigieuse. Entre revendications historiques comme celles de Beni Oulbane et de la Mouloudia de Sidi Ali et modernisation des règlements, la Coupe d’Algérie s’annonce plus structurée, mais toujours animée par la passion et la rivalité qui font le charme du football national.
