Les critiques autour de l’équipe nationale ne cessent d’alimenter le débat, et les voix issues du monde du football continuent de se prononcer sur la situation. Cette fois, c’est l’ancien joueur du Mouloudia d’Alger, Braham Chaouch, qui a tenu à défendre Vladimir Petkovic face à la pression constante qui entoure le sélectionneur depuis son arrivée. Invité à s’exprimer sur le climat qui entoure l’équipe d’Algérie, il a livré un message clair, teinté d’expérience et de lucidité, rappelant combien le poste de sélectionneur est exposé et ingrat.
Selon Braham Chaouch, rien ni personne ne peut échapper aux critiques en Algérie, pas même les entraîneurs les plus prestigieux du monde. « Même si tu ramènes Mourinho, il sera critiqué en Algérie », a-t-il confié, un constat fort qui en dit long sur le niveau d’attente du public et la passion brûlante qui anime les supporters. Pour l’ancien joueur, il existe une culture locale où chaque choix tactique, chaque convocation, chaque résultat est disséqué, analysé et contesté, parfois avec excès. Il estime que l’entraîneur national, quel qu’il soit, doit intégrer cette réalité pour éviter de se laisser submerger.
Dans ce contexte, Chaouch donne un conseil simple mais essentiel : se concentrer sur son travail et ignorer autant que possible le vacarme ambiant. « C’est pour ça je dis toujours : il faut faire son travail et éviter de lire les critiques », affirme-t-il. Pour lui, l’essentiel est de rester focalisé sur le projet sportif, sur la progression du groupe et sur les objectifs définis, sans permettre aux commentaires extérieurs d’altérer les décisions ou d’affaiblir la confiance du staff.
Ce commentaire intervient à un moment où Petkovic fait face à des remises en question régulières, parfois même avant la publication de ses listes ou avant les matchs importants. Ses choix sont souvent débattus pendant des jours, jusque dans les plateaux télé et sur les réseaux sociaux, où chaque sélectionneur amateur donne son avis. Chaouch souhaite ainsi rappeler que la critique permanente peut devenir nocive, surtout lorsqu’elle dépasse le cadre sportif pour s’attaquer à la personne ou à l’état d’esprit de l’entraîneur.
Selon l’ex-joueur du MCA, Petkovic, comme n’importe quel technicien passé avant lui, doit composer avec cette pression unique. Mais il l’encourage à poursuivre sa mission sans se laisser décourager. Le message qu’il transmet est en réalité plus large : il ne s’agit pas seulement de défendre Petkovic, mais de rappeler que seule la stabilité permet de construire une équipe compétitive, surtout dans un football en constante mutation comme celui de l’Algérie.



































