La récente rencontre de Ligue des champions d’Asie entre Al Duhail du Qatar et Al Ittihad d’Arabie Saoudite a mis en lumière des difficultés inquiétantes pour Houssam Aouar, le milieu de terrain algérien. Malgré sa réputation acquise en Europe, notamment en Ligue 1 et en sélection nationale, le joueur semble loin de son meilleur niveau sur la scène asiatique. Ses performances ont été largement jugées insuffisantes, suscitant de vives critiques chez les supporters et les observateurs.
Face à Al Duhail, Aouar a manqué de réactivité, de précision et de lucidité dans ses choix, ce qui a affecté l’ensemble du jeu de son équipe. Ses passes ont souvent été mal ajustées et son influence sur le jeu quasi inexistante. Plusieurs observateurs s’étonnent que des joueurs plus incisifs et offensifs, comme Brahim Maza ou même Abdelli et Kadri, soient laissés de côté en équipe nationale au profit d’un Aouar en perte de vitesse.
Le débat s’intensifie autour de la sélection de certains joueurs pour l’Algérie. Pour beaucoup de fans, placer Houssam Aouar en position clé au détriment de talents plus prometteurs représente un véritable gâchis. L’incompréhension est particulièrement forte lorsqu’on considère la montée en puissance de jeunes joueurs capables d’apporter dynamisme et efficacité dans le jeu offensif, qualités qui semblent absentes chez Aouar ces derniers temps.
Au-delà de la performance individuelle, la question se pose : l’Algérie, avec certains choix discutables, pourrait-elle souffrir dans les compétitions à venir si des joueurs plus en forme ou plus percutants ne sont pas valorisés ? L’exemple de Brahim Maza, actuellement sous-utilisé malgré son impact notable en club et en sélection A’, illustre ce dilemme. Pour les observateurs, il serait stratégique de repenser certains choix pour éviter de pénaliser l’équipe nationale et maximiser les chances de succès sur la scène internationale.
En somme, le match contre Al Duhail a servi de rappel brutal : un joueur de renom comme Houssam Aouar, quand il traverse une période de forme médiocre, peut mettre en danger la performance globale de son équipe et, par extension, questionner la gestion des talents au sein de la sélection algérienne. Les critiques actuelles ne sont pas seulement dirigées contre le joueur, mais aussi contre les décisions de sélection qui semblent parfois ignorer les joueurs les plus efficaces et les plus adaptés à l’exigence compétitive.
Il reste à espérer qu’Aouar retrouvera rapidement son niveau pour justifier sa place, et que l’encadrement de l’équipe nationale saura tirer les leçons de ces performances pour optimiser la compétitivité de l’Algérie dans les prochains rendez-vous internationaux.



































