L’ancien international algérien Abdelmoumen Djabou, mondialiste en 2014 avec l’équipe nationale d’Algérie, a exprimé son indignation concernant la situation d’Abdellhakim Serrar, légende de l’Entente de Sétif, actuellement gravement malade. Dans un post publié sur les réseaux sociaux, Djabou a dénoncé l’ingratitude de la direction du club à l’égard d’un de ses anciens joueurs et dirigeants les plus emblématiques.
Pour Djabou, l’absence de soutien ou de gestes de reconnaissance de la part de la direction de l’ESS est difficilement compréhensible. « Ignorer Abdellhakim Serrar à ce stade de sa vie, alors qu’il a tant donné au club, c’est de l’ingratitude », a-t-il écrit, pointant du doigt un comportement qui, selon lui, dénote un manque de respect pour ceux qui ont façonné l’histoire du club.
Abdellhakim Serrar, ancien attaquant et membre influent des instances dirigeantes de l’ESS, a marqué de son empreinte le club sétifien tant sur le terrain que dans la gestion sportive. Son engagement et ses succès ont contribué à établir la renommée nationale et continentale du club. Pourtant, malgré sa situation critique, aucune déclaration officielle ou action de soutien n’a été observée jusqu’ici de la part des responsables actuels.
La réaction de Djabou reflète un sentiment partagé par plusieurs anciens joueurs et supporters, qui estiment que le respect envers les figures historiques devrait être une priorité. Dans son post, l’ancien international n’a pas seulement critiqué la direction, il a aussi rappelé l’importance de préserver la mémoire et l’honneur des légendes du club : « Les anciens qui ont donné tant pour l’ESS méritent reconnaissance et considération, surtout dans les moments difficiles », a-t-il souligné.
Cette dénonciation met en lumière une problématique plus large dans certains clubs, où la réussite sportive actuelle semble parfois occulter le devoir moral et humain envers ceux qui ont contribué à bâtir l’histoire et la réputation de l’institution. Djabou, par son statut d’ancien international, donne une voix forte à cette revendication et appelle implicitement la direction à agir avant qu’il ne soit trop tard.


































