L’Algérie pourrait ne pas organiser de Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avant 2037, ce qui représenterait une longue attente pour le pays depuis la dernière fois qu’elle a accueilli le tournoi en 1990. Ce délai, particulièrement conséquent, suscite de nombreux débats parmi les supporters et les observateurs du football africain.
Pourtant, le pays prépare déjà son infrastructure pour accueillir de grands événements sportifs à l’horizon 2030. Neuf stades ultramodernes sont programmés pour cette échéance, offrant une capacité et des équipements à la hauteur des standards internationaux. Ces stades incluent le Baraki à Alger, le Douera également à Alger, le mythique 5 Juillet toujours dans la capitale, le Miloud Hadefi à Oran, le stade de Tizi Ouzou, et d’autres en construction comme ceux de Constantine et Béchar. La construction du stade d’Ouargla devrait débuter très prochainement, tandis que celui de Sétif est encore en phase d’étude. Ces installations bénéficieront toutes de commodités modernes et de services adaptés pour accueillir joueurs et spectateurs dans les meilleures conditions.
Les projets de développement ne se limitent pas aux stades. Les zones autour des infrastructures sportives verront l’essor de nouveaux hôtels et complexes hôteliers, offrant aux visiteurs des hébergements de qualité et proches des lieux de compétition. Ces investissements visent à transformer l’Algérie en une destination capable d’accueillir des événements sportifs majeurs dans des conditions optimales, en combinant modernité, confort et accessibilité.
Les transports connaissent également une transformation majeure. Le développement du métro, du tramway et de nouvelles voies de communication autour des stades vise à faciliter l’accès des supporters et des équipes venues de l’étranger. Cette modernisation globale permettra d’assurer la fluidité des déplacements et de renforcer l’expérience des spectateurs, tant sur le plan pratique qu’artistique, en garantissant une meilleure organisation logistique.
Malgré ces perspectives prometteuses, l’attente jusqu’en 2037 pourrait s’avérer longue pour les amateurs de football en Algérie. Les discussions portent sur la nécessité d’accélérer certains projets pour réduire l’écart entre les ambitions et la réalité. Depuis 1990, le pays a déjà démontré sa capacité à organiser une CAN, mais les enjeux actuels liés aux infrastructures et à la logistique imposent une planification à long terme.



































