L’équipe nationale féminine d’Algérie poursuit sa montée en puissance sous la houlette de Farid Benstiti, qui a dévoilé une liste de 26 joueuses en prévision de la double confrontation amicale face au Kenya à Blida. Ces deux matchs, programmés les 26 et 30 novembre au stade Mustapha-Tchaker, représentent une étape essentielle dans la préparation des Vertes pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations 2026, un rendez-vous que l’Algérie abordera avec des ambitions renouvelées.
Le stage, prévu du 24 novembre au 2 décembre au Centre technique national de Sidi Moussa, doit permettre au staff technique d’évaluer l’état de forme du groupe, mais aussi de renforcer les automatismes au sein d’un effectif où se mélangent talent, jeunesse et joueuses expérimentées évoluant dans de grands championnats. Benstiti a opté pour un groupe large, composé de trois gardiennes et d’un ensemble de joueuses de champ évoluant dans des clubs prestigieux à travers l’Europe, le Moyen-Orient et le championnat local. Cette diversité constitue aujourd’hui l’une des forces majeures de la sélection algérienne.
Ces deux tests face au Kenya arrivent dans un contexte particulièrement positif pour les Algériennes. Le mois d’octobre dernier a en effet été marqué par une qualification retentissante pour la CAN 2026, obtenue grâce à une double victoire d’envergure contre le Cameroun. Ce succès avait renforcé la confiance d’une équipe en pleine progression, déjà auteure d’un parcours historique lors de la CAN 2024, où elle avait atteint les quarts de finale avant de s’incliner aux tirs au but face au Ghana. Cette élimination, vécue comme un crève-cœur par les joueuses, a depuis nourri une motivation supplémentaire au sein du groupe, déterminé à écrire une nouvelle page de l’histoire du football féminin algérien.
La liste dévoilée par Benstiti reflète cette ambition. On retrouve des joueuses installées dans des clubs européens de renom comme Belloumou à West Ham, Battouri au Stade de Reims, Benaïssa et Sidi Moussa au FC Fleury, ou encore Belkhiter à l’AS Saint-Étienne. D’autres porte-drapeaux évoluent dans des championnats en plein essor, à l’image de Boussaha en Arabie saoudite ou de plusieurs joueuses engagées dans les compétitions turques et suisses. Les clubs algériens ne sont pas en reste, avec notamment la présence de Lounas et Haleyi, symboles d’un championnat local qui continue de produire des talents.
Face au Kenya, l’objectif sera double : confirmer les progrès récents et ajuster les derniers détails avant l’étape décisive de la CAN. Les Harambee Starlets, connues pour leur intensité physique et leur jeu rapide, offriront un adversaire idéal pour tester la solidité et la cohésion des Vertes. Les deux rencontres de Blida permettront aussi aux supporters algériens de renouer avec leur équipe, dans un stade Mustapha-Tchaker qui a souvent été le théâtre des grandes émotions du football national.
Avec une dynamique positive, une ossature solide et un environnement de travail stabilisé, l’équipe féminine d’Algérie aborde cette nouvelle phase avec optimisme. Les regards seront tournés vers Blida, où les premières réponses seront données avant le grand défi continental du printemps 2026.


































