Algérie Foot – Algérie, FIFA : Meziani a surpris tout le monde en démentant publiquement les rumeurs de plainte, retournant totalement une affaire déjà explosive au MCA.
L’affaire Tayeb Meziani avait tout pour devenir un nouveau séisme au Mouloudia d’Alger : menace de saisir la FIFA, retards de paiements, bras de fer annoncé avec la direction… jusqu’à ce que l’intéressé lui-même calme brusquement la tempête. Par une simple story Instagram, l’attaquant a démenti les informations circulant sur une prétendue plainte officielle, confirmant qu’« aucune démarche juridique » n’a été engagée. Une mise au point brève, sèche, presque énigmatique, mais suffisante pour renverser la tendance.
Cette intervention intervient alors que tout semblait indiquer un conflit ouvert. Signé à l’été 2024 pour trois saisons, Meziani devait toucher un salaire net d’environ 500 millions de centimes par mois, en plus d’une prime d’engagement annuelle de 2,5 milliards, versée en deux parties. Or, selon les informations ayant circulé ces derniers jours, aucun versement des primes des saisons 2024 et 2025 n’aurait été effectué, tandis que son salaire aurait été suspendu depuis mai, lorsqu’il a été placé sur la liste des joueurs libérés.

Cette version, largement relayée, donnait l’image d’un joueur prêt à aller au bras de fer — surtout après les mises en demeure envoyées par son avocat tunisien et l’intervention d’un huissier de justice. Mais la story publiée par Meziani change radicalement l’équation : il nie toute démarche auprès d’instances internationales, et refuse d’entrer dans un conflit direct.
Un démenti qui tombe à un moment sensible, alors que la direction du MCA pensait avoir enfin soufflé après avoir réglé partiellement des dossiers lourds, comme les indemnités liées à Andy Delort ou à Bangoura. Cette affaire révèle une nouvelle fois les fragilités administratives du club, dont la gestion sportive et financière accumule les retards et les tensions internes. Elle illustre aussi la difficulté de transformer l’hégémonie locale — deux saisons de domination en championnat — en stabilité structurelle capable d’accompagner les ambitions africaines.


































