Algérie Foot – Avant la victoire de l’Algérie contre l’Arabie Saoudite, Aïssa Mandi a livré un discours brutal et galvanisant qui a reboosté toute l’équipe.
Il est parfois des mots qui pèsent plus lourd qu’un schéma tactique. Et dans le vestiaire algérien, à l’approche de la CAN 2025, ceux d’Aïssa Mandi ont pris une dimension particulière. Le défenseur du LOSC, cadre incontesté du groupe et dernier grand “ancien” du vestiaire avec Riyad Mahrez, a une nouvelle fois montré pourquoi son influence dépasse largement les lignes défensives. Avant le succès maîtrisé contre l’Arabie Saoudite (2-0), c’est bien lui qui a sonné la charge, transformant un simple match amical en test révélateur pour les Verts.
La Fédération algérienne a diffusé les images : Mandi debout, regard fixe, voix ferme, exhortant ses coéquipiers à imposer leur rythme d’entrée. « On doit entrer fort, prendre le contrôle tout de suite », a-t-il lancé, demandant une agressivité totale dans les duels et une mentalité irréprochable malgré la chaleur étouffante de Djeddah. Mais au-delà des mots, Mandi a surtout insisté sur l’importance du collectif : solidarité, relais entre les lignes, et impact des remplaçants. Le message était clair : personne n’a le droit d’être spectateur.
Une équipe transformée… et un sélectionneur conquis
Le terrain a confirmé la puissance de ce discours. Face à une Arabie Saoudite solide, récemment victorieuse de la Côte d’Ivoire, l’Algérie a livré l’une de ses prestations les plus abouties de l’ère Petković. Domination technique, discipline tactique, transitions propres, et surtout une attitude de compétiteurs — exactement ce que réclamait Mandi dans le vestiaire.
Vladimir Petković, lui, n’a pas caché sa satisfaction. Plus que le score, c’est l’état d’esprit qui l’a convaincu. Le sélectionneur suisse a tenu à féliciter ses joueurs pour leur implication totale durant tout le stage, rappelant que cette dynamique collective sera essentielle pour espérer jouer les premiers rôles au Maroc.
Dans ce contexte, la force tranquille d’Aïssa Mandi s’impose plus que jamais comme un pilier du projet. À 34 ans, son expérience et son leadership apparaissent comme des atouts majeurs pour une équipe en pleine reconstruction, mais en nette progression. Et si l’Algérie a montré un visage séduisant en 2025, elle le doit aussi à ces moments invisibles, ces mots dits loin des caméras, mais capables de réveiller tout un groupe.
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