Les règles concernant le sponsoring dans les compétitions de clubs africains sont désormais très claires et encadrées par la Confédération africaine de football (CAF). À partir de la phase de groupes, chaque équipe participante est autorisée à afficher un sponsor principal sur son maillot de match. Cette décision reflète l’importance croissante du financement commercial dans le football africain, tout en garantissant un cadre réglementaire cohérent pour tous les clubs engagés sur la scène continentale.
Le règlement précise également qu’un club peut, sur demande officielle, obtenir l’autorisation d’afficher un deuxième sponsor sur son maillot, mais uniquement si ce nouveau partenaire respecte strictement les directives et normes fixées par la CAF. Cela permet aux clubs de tirer parti d’opportunités commerciales supplémentaires tout en maintenant l’intégrité et la lisibilité des maillots, éléments essentiels pour l’image des compétitions. La CAF veille ainsi à ce que le sponsoring ne devienne pas un élément perturbateur et que les clubs ne dépassent pas certaines limites en matière de publicité.
Un autre point clé du règlement concerne les sponsors eux-mêmes. Les clubs ne peuvent recourir qu’à des partenaires qui ont déjà été approuvés dans leurs compétitions nationales. Cette règle garantit que toutes les collaborations commerciales sont conformes aux standards locaux avant d’être présentées à l’échelle continentale, limitant ainsi les risques liés aux sponsors controversés ou non autorisés. Elle permet également aux fédérations nationales de garder un certain contrôle sur l’image des clubs et de la compétition.
Pour les clubs africains, ces règles ont des implications importantes. Le sponsoring constitue aujourd’hui une source de revenus essentielle, notamment pour les équipes moins financées, et la possibilité d’ajouter un second sponsor offre une opportunité de renforcer leur équilibre financier. Cependant, la CAF impose des limites pour éviter une surcharge publicitaire qui pourrait nuire à l’identité visuelle des équipes et à la qualité des retransmissions télévisées.
En pratique, ces dispositions poussent les clubs à mieux planifier leurs partenariats commerciaux, en choisissant soigneusement leurs sponsors et en s’assurant que toutes les démarches administratives sont respectées. Les équipes doivent non seulement négocier des contrats avantageux, mais aussi veiller à ce que ces accords soient validés par les autorités nationales et continentales. Ainsi, la CAF équilibre habilement les intérêts économiques des clubs et la cohérence de ses compétitions, garantissant que le football africain reste attractif tout en respectant des standards professionnels élevés.


































