Algérie Foot – L’ancien international algérien Amine Aoudia est revenu, dans des déclarations qui ont fait réagir, sur la situation de Ramiz Zerrouki en sélection et sur les risques qui entourent l’équipe nationale à l’approche de la CAN 2025. Sans détour, l’ex-attaquant a évoqué à la fois une forme de “protection” accordée par Vladimir Petković au milieu de Feyenoord, et ses inquiétudes quant aux aléas qui pourraient perturber le groupe dans les semaines à venir.
Pour Aoudia, il ne fait aucun doute que le sélectionneur national a placé Zerrouki dans une zone de confort : « Petkovic offre protection et immunité à Zerrouki », a-t-il affirmé, estimant que le joueur bénéficie d’une confiance quasiment inébranlable malgré des performances parfois contestées, autant en club qu’en sélection. Selon lui, cette situation peut créer un déséquilibre dans la concurrence interne, alors même que certains joueurs mériteraient davantage d’opportunités. Le message est clair : la sélection doit rester un espace de mérite, et non de privilèges.
Plus préoccupant encore pour Aoudia, les semaines à venir pourraient réserver des complications au groupe national, surtout avec un calendrier chargé et un effectif exposé à des risques physiques. « J’ai peur de mauvaises surprises en équipe d’Algérie avant la CAN, avec les blessures… Ce n’est pas ce que je souhaite », a-t-il averti. L’ancien buteur rappelle ainsi que le moindre pépin pourrait fragiliser les plans du sélectionneur, d’autant plus que certaines pièces maîtresses reviennent à peine de blessures.
À l’approche de la CAN, ces déclarations mettent en lumière un débat déjà bien présent : l’EN peut-elle aborder la compétition avec sérénité, alors que certaines décisions de Petković divisent et que l’infirmerie menace ? Aoudia, lui, préfère sonner l’alerte maintenant, pour éviter les regrets demain.
Lire égalment :
L’Arabie Saoudite donne des sueurs froides à l’équipe d’Algérie


































