Le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Vladimir Petkovic, traverse actuellement une période de véritable “maux de tête”, selon Winwin, concernant la composition de sa liste pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Les récents exploits des nouveaux venus lors des matchs amicaux contre le Zimbabwe et l’Arabie Saoudite ont bouleversé les plans habituels du coach suisse et pourraient remettre en cause la place de certains cadres, notamment Mohamed Amine Toûgai et Youcef Atal.
La CAN 2025 se déroulera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Après les désillusions des éditions précédentes – sortie dès le premier tour au Cameroun en 2021 (joué en 2022) et en Côte d’Ivoire en 2023 (joué début 2024) – l’Algérie entre dans la compétition avec l’ambition de se racheter. La phase de groupes sera relevée pour les Fennecs, placés dans le groupe E aux côtés du Burkina Faso, de la Guinée équatoriale et du Soudan. Le premier match opposera l’Algérie aux “Éperviers”, avant d’affronter successivement le Burkina Faso et la Guinée équatoriale.
Les matchs amicaux récents de l’équipe d’Algérie ont permis à Petkovic de découvrir de nouveaux talents prometteurs. Des défenseurs comme Zinedine Belaid et Samir Chergui, mais aussi Rafik Belghali, ont particulièrement brillé, tandis que les jeunes attaquants Anis Hadj Moussa et Ibrahim Maza ont confirmé leur potentiel. Selon Winwin, ces performances pourraient reléguer certains anciens joueurs au second plan. En effet, Toûgai, le défenseur du club tunisien de l’Espérance de Tunis, semble perdre du terrain face à Belaid et Chergui. De même, Youcef Atal, le latéral droit du club qatari d’Al-Sadd, voit ses chances compromises face à Chergui et Belghali, capables de jouer dans son rôle.
Petkovic lui-même a reconnu la qualité des nouveaux venus. Toujours d’après Winwin, le sélectionneur a exprimé sa satisfaction lors de son discours post-match après l’amical contre l’Arabie Saoudite, précisant que ces jeunes joueurs allaient représenter un véritable défi pour lui lors de la sélection finale pour la CAN. Le fait que certains puissent occuper plusieurs positions a été particulièrement apprécié, notamment Samir Cherki, pouvant évoluer à la fois en défense centrale et à droite.
Pour ne rien simplifier, le staff technique, en coordination avec Madjid Bouguerra, discute également de l’utilisation potentielle de Toûgai, Atal et Yassine Benzia lors de la prochaine Coupe arabe. Petkovic se retrouve donc face à un dilemme : comment concilier expérience et dynamisme des nouveaux talents, tout en maintenant l’équilibre de l’équipe pour viser une performance solide au Maroc ?
La situation met en lumière la profondeur du vivier algérien et la difficulté pour un entraîneur de prendre des décisions justes quand plusieurs joueurs, anciens et récents, se distinguent par leur qualité. Ces choix stratégiques seront cruciaux pour déterminer non seulement la composition de l’équipe, mais aussi la capacité de l’Algérie à prétendre à un parcours ambitieux dans la CAN 2025.


































