Algérie Foot – Visage fermé, Hakim Hadj Redjem a affiché une colère glaciale après la défaite du MCA face à Al-Hilal à Kigali.
Le Mouloudia d’Alger a mal entamé sa phase de groupes en Ligue des champions, en s’inclinant 2-1 face à Al-Hilal du Soudan, dans un match disputé à Kigali. Un retour frustrant en Algérie, d’autant plus que le contexte semblait favorable : un adversaire contraint d’évoluer sur terrain neutre, un MCA soutenu par une forte présence de ses supporters, et une dynamique positive de douze matchs sans défaite cette saison. Pourtant, le club algérois s’est heurté à une soirée confuse, ponctuée d’erreurs individuelles et d’un manque de percussion.
Mais au-delà du résultat, une image a retenu toutes les attentions : le visage fermé, tendu, presque sombre de Hakim Hadj Redjem. Le président du Mouloudia, habituellement mesuré, est apparu profondément irrité à la fin du match, une réaction qui en dit long sur son sentiment : oui, cette défaite était évitable, et non, elle n’était pas acceptable.
Car le scénario avait tout pour énerver un dirigeant : une blessure précoce d’Ayoub Ghezala après treize minutes, des ajustements défensifs improvisés, un premier but concédé sur un simple décalage dans le dos de Tabti, puis un second après une glissade de Khelif. Deux erreurs, deux buts, et une réaction insuffisante malgré la poussée en fin de rencontre.

Un message fort avant la suite : le MCA doit réagir immédiatement
Hadj Redjem, visage crispé et regard noir, n’a même pas tenté de masquer sa déception à la sortie du stade. Il sait que le Mouloudia a laissé passer une occasion rare : commencer par un succès hors de ses bases contre un adversaire loin de son public. La frustration du dirigeant s’est mêlée à un constat simple : le MCA n’a jamais réellement imposé son rythme, et n’a pas affiché la rigueur nécessaire à ce niveau de compétition.
Dès la semaine prochaine, le champion d’Algérie accueillera les Mamelodi Sundowns, mastodonte sud-africain et habitué des épopées africaines. Un test redoutable qui exige une réaction immédiate. Et dans ce contexte, la colère froide du président ressemble à un avertissement : le Mouloudia n’a plus droit au moindre faux pas.
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