Le Maroc devra faire sans Hakim Ziyech pour les prochaines échéances internationales. Ni la Coupe d’Afrique des Nations, ni la Coupe Arabe ne verront l’attaquant des Lions de l’Atlas sur le terrain, puisqu’il ne reprendra que début janvier avec son nouveau club, le Wydad Casablanca. Une absence qui a rapidement fait réagir Tarek Sektioui, l’entraîneur national, qui a tenu à replacer les faits dans leur juste contexte et à défendre la stature du joueur.
« Ziyech est une icône du football marocain à travers l’histoire. Débattre de son absence serait lui manquer de respect », a déclaré Sektioui avec conviction. Une déclaration qui dépasse le simple constat de l’absence d’un joueur de talent : elle reflète le respect et la considération qu’inspire l’ancien joueur de Chelsea au sein du football marocain. Pour Sektioui, Hakim Ziyech n’est pas seulement un joueur clé sur le plan technique, il incarne aussi un symbole, une source d’inspiration pour les jeunes générations et une figure incontournable de l’histoire du football national.
Malgré cette absence, Sektioui affiche un optimisme lucide et une philosophie de travail ancrée dans l’humilité. « Vous me connaissez, je suis quelqu’un de simple et très humble. Nous irons là-bas avec modestie, en travaillant dur et avec sérieux pour gagner le trophée et rendre tous les Marocains fiers », a-t-il affirmé. Le sélectionneur insiste sur le collectif et sur l’importance de l’engagement, rappelant que le succès ne repose pas sur un seul joueur, même de la trempe de Ziyech, mais sur l’effort combiné de toute l’équipe.
Sektioui a également partagé un moment plus intime et personnel, révélant la dimension spirituelle de ses choix. « Après avoir établi la liste, j’ai prié Allah pour que nous n’ayons commis aucune injustice », a-t-il confié. Une démarche qui montre combien la responsabilité de choisir les joueurs va bien au-delà des simples considérations tactiques : elle touche à l’éthique, à l’équité et à l’intégrité personnelle de l’entraîneur.
Ainsi, le Maroc entame cette période de compétition avec une équipe concentrée sur l’objectif collectif, consciente de devoir compenser l’absence d’une star mondiale. Mais loin d’être un handicap, cette situation pourrait devenir une opportunité : celle de voir émerger de nouveaux talents, de renforcer la cohésion du groupe et de démontrer que le football marocain possède une profondeur de banc capable de rivaliser avec les meilleures nations.


































