Djamel Benlamri, figure bien connue du football algérien et ancien pilier de l’équipe d’Algérie, se retrouve une nouvelle fois au cœur de l’actualité, mais cette fois pour une raison qui n’a rien de sportif. Désormais joueur de l’ES Mostaganem, le défenseur a été suspendu par la FIFA à la suite d’une plainte déposée par son ancien club saoudien, Al Shabab. Cette décision a immédiatement créé un choc chez les supporters, tant Benlamri est associé à des moments forts avec les Verts, notamment son rôle décisif dans la conquête de la CAN 2019.
L’affaire remonte à une période déjà tendue entre le joueur et Al Shabab. Le club saoudien aurait saisi la FIFA en réclamant des indemnités, arguant d’un litige contractuel datant du passage de Benlamri au sein de la formation de Riyad. Après plusieurs mois de procédure et de dossiers échangés entre les avocats des deux parties, l’instance internationale a finalement tranché : le joueur doit régler les sommes réclamées, faute de quoi la suspension imposée restera en vigueur. Une mesure lourde de conséquences, car elle empêche Benlamri de prendre part aux compétitions officielles tant que le dossier n’est pas régularisé.
Cette situation intervient à un moment où le défenseur tentait justement de relancer sa carrière en Algérie, après des expériences variées à l’étranger, notamment en Arabie saoudite, au Qatar et même en France. Avec l’ES Mostaganem, Benlamri voulait retrouver du temps de jeu, transmettre son expérience et contribuer à la progression d’un club ambitieux. Mais cette suspension vient brusquement ralentir cette dynamique, laissant son avenir immédiat dans une zone d’incertitude.
Pour les supporters algériens, cette nouvelle a un goût amer. Malgré les polémiques qui ont parfois entouré sa carrière, Djamel Benlamri reste, pour beaucoup, un guerrier, un joueur qui n’a jamais rechigné à défendre le maillot national avec ferveur. Sa hargne, son sens du duel et son leadership ont marqué l’équipe d’Algérie pendant plusieurs années. Voir un tel joueur confronté à un litige administratif et financier est forcément décevant, surtout lorsque la sanction vient d’une institution aussi influente que la FIFA.
Le clan Benlamri, de son côté, assure que le joueur compte régler la situation dans les plus brefs délais et qu’il s’agit d’un différend ancien qui sera bientôt clos. Mais tant que le dossier n’est pas totalement réglé, la suspension restera effective, empêchant le défenseur de fouler les terrains et de défendre les couleurs de son club actuel.
Ce nouvel épisode rappelle la rigueur des instances internationales concernant les litiges contractuels et la nécessité, pour les joueurs comme pour les clubs, de clarifier chaque détail avant toute résiliation ou transfert. Pour Djamel Benlamri, l’objectif est désormais clair : apaiser ce conflit et revenir le plus vite possible sur le terrain, là où il s’est toujours exprimé avec le plus de force et de passion.

































