L’équipe nationale d’Algérie a clôturé son stage préparatoire à Djeddah par une victoire convaincante face à l’Arabie Saoudite (0-2), après avoir battu le Zimbabwe (3-1) quelques jours plus tôt. Ces succès viennent confirmer la bonne dynamique des « Verts » sous la houlette de Vladimir Petković, qui enregistre désormais cinq victoires lors de ses six derniers matchs, toutes compétitions confondues, avec un bilan de 13 buts marqués pour seulement trois encaissés.
Le point fort de ce stage reste sans conteste la solidité défensive de l’équipe. Face au Zimbabwe, Petković avait aligné un trio central inédit composé de Zinedine Belaïd, Samir Chergui et Jouan Hadjam, et le bloc défensif a parfaitement tenu malgré une ouverture du score sur penalty. Contre l’Arabie Saoudite, le coach est revenu à sa configuration de base en 4-3-3 avec Mandi et Belaïd au centre, épaulés par Aït-Nouri et Chergui sur les flancs. Résultat : une défense rigoureuse qui n’a laissé que très peu d’occasions aux Saoudiens, démontrant un excellent travail sur les duels et les replis défensifs.
Ce stage a également permis à Petković d’évaluer de nouveaux visages et de redonner confiance à certains cadres de l’équipe d’Algérie. Ismaël Bennacer a retrouvé son niveau physique optimal, tandis que Samir Chergui et Belaïd ont confirmé leur capacité à s’adapter rapidement aux exigences du collectif. Anis Hadj Moussa, quant à lui, a montré différentes facettes de son jeu : discret en première mi-temps, il est passé en seconde période sur l’aile droite où il a provoqué un penalty et participé à l’action du second but, s’affirmant comme une arme offensive majeure. La profondeur de banc a été un autre point positif, Petković ayant pu observer la performance de ses remplaçants dans un contexte de nombreuses absences de titulaires.
Cependant, le stage n’a pas été exempt de limites. Les blessures ont perturbé la préparation, privant le sélectionneur de certains joueurs clés. Certaines options de Petković, jugées surprenantes par les observateurs, ont également soulevé des interrogations sur la gestion des rotations. Enfin, le temps de jeu limité accordé à certains jeunes talents, comme Ilan Qebal, pourrait freiner leur intégration dans le collectif avant la Coupe d’Afrique des Nations.
Malgré ces points à améliorer, l’Algérie ressort de ce stage avec des certitudes : une défense solide, un collectif soudé et des joueurs capables de se montrer décisifs en attaque. Petković dispose désormais d’un socle clair sur lequel bâtir sa sélection pour la CAN 2025, avec l’objectif de transformer cette préparation en réussite sur le terrain africain. La priorité sera désormais de préserver la forme physique et la cohésion du groupe tout en réglant les détails tactiques et la gestion des nouveaux joueurs.
































