La défaite de l’Arabie Saoudite face à l’Algérie (0-2) lors du match amical disputé à Djeddah a provoqué une vague de colère et d’indignation parmi les supporters saoudiens. Les réseaux sociaux ont été le théâtre de critiques virulentes, avec de nombreux internautes réclamant un changement immédiat à la tête de la sélection. Le nom de l’entraîneur français Hervé Renard a été particulièrement ciblé, beaucoup estimant que le moment était venu de confier l’équipe à un technicien capable de mieux exploiter le potentiel du groupe actuel.
Le match avait vu l’Algérie prendre l’avantage grâce à Riyad Mahrez, qui a ouvert le score sur penalty à la 77e minute, plaçant le ballon avec précision à gauche du gardien saoudien Nawaf Al-Aqidi. Quelques minutes plus tard, à la 85e, Rafik Belghali a doublé la mise, scellant le succès des « Verts » et mettant en lumière la supériorité technique et collective de l’équipe algérienne sur la pelouse du stade Abdullah Al-Faisal.
Cette défaite a relancé le débat sur la capacité de Renard à diriger le projet actuel de l’Arabie Saoudite. Plusieurs supporters ont jugé que le coach français, malgré ses succès passés, ne correspond plus aux ambitions du football saoudien. Certains ont rappelé que Renard avait déjà dirigé l’équipe entre 2019 et 2023, période au cours de laquelle il avait qualifié l’Arabie Saoudite pour la Coupe du Monde 2022, avant de quitter temporairement ses fonctions pour entraîner l’équipe de France féminine. Depuis son retour en octobre 2024, il a de nouveau assuré la qualification pour le Mondial 2026, mais cette victoire contre l’Algérie semble avoir fragilisé son image auprès des fans.
Le mécontentement a été tel que certains ont proposé de lancer un « hashtag » sur X pour réclamer l’éviction de Renard avant la Coupe arabe 2025, prévue au Qatar du 1er au 18 décembre. Les critiques ciblent notamment la gestion de l’équipe, le manque de renouveau dans le projet sportif et l’incapacité supposée à combiner expérience et jeunesse dans l’effectif. Selon les supporters, la sélection mérite un encadrement capable de bâtir une équipe compétitive et de répondre aux ambitions du pays sur la scène internationale.
En parallèle, le débat porte également sur la capacité de la Fédération saoudienne à prendre des décisions courageuses et à évaluer le futur du projet sportif avant les grandes échéances. La défaite face à l’Algérie, malgré l’effort fourni sur le terrain, a donc agi comme un catalyseur, renforçant l’exigence de transparence et de réformes au sein du football saoudien.
































