Algérie Foot – Le 11 de départ de l’Algérie choisi par Vladimir Petkovic pour affronter l’Arabie Saoudite est tombé.
À l’heure d’aborder leur deuxième et dernier rendez-vous amical de cette trêve internationale de novembre, les Verts se présentent face à l’Arabie Saoudite dans un contexte pour le moins particulier. Vladimir Petkovic, déjà contraint de jongler avec les absences depuis le début du stage, a dû recomposer son groupe et revoir ses plans pour aligner un onze de départ compétitif. L’hécatombe de blessures – qui touche des cadres comme Ramy Bensebaïni, Farès Chaïbi, Hicham Boudaoui, Mohamed Amoura ou encore Luca Zidane – a profondément bousculé la préparation algérienne et obligé le sélectionneur à s’appuyer sur les ressources disponibles pour maintenir un niveau de performance acceptable.
Pourtant, malgré ces difficultés, l’Algérie a parfaitement négocié son premier test en s’imposant 3-1 contre le Zimbabwe. Une victoire aboutie, marquée par de la maîtrise, de l’envie et quelques confirmations individuelles encourageantes. Ce succès a permis aux Fennecs d’entamer leur préparation à la CAN 2025 sur une note positive, mais le défi qui se présente aujourd’hui est d’un tout autre calibre.
En face, l’Arabie Saoudite d’Hervé Renard arrive avec une dynamique solide et une conviction retrouvée. Vendredi, les Faucons verts ont signé une victoire retentissante face à la Côte d’Ivoire, championne d’Afrique en titre, sur un score de 1-0. Un succès qui rappelle que cette sélection, qualifiée pour la Coupe du monde 2026, possède l’expérience, la discipline et l’intensité nécessaires pour poser de sérieux problèmes à n’importe quelle équipe africaine.
Ce duel à Djeddah s’annonce ainsi comme un test majeur pour les hommes de Petkovic. Il permettra d’évaluer la capacité du groupe à résister à un adversaire technique, agressif et poussé par un public acquis à sa cause. À un mois du coup d’envoi de la CAN 2025, les Verts n’ont plus le droit aux approximations : ce match doit servir à renforcer les automatismes, corriger les lacunes et identifier les certitudes qui composeront le onze final attendu au Maroc.
Dans un contexte d’urgence sportive et de concurrence interne, cette rencontre pourrait bien peser lourd dans les choix du sélectionneur. Le défi est de taille. La réponse devra l’être tout autant.



































