Algérie Foot – Rayan Cherki divise déjà les observateurs : entre éclosion à Manchester City et critiques sévères, son avenir en équipe de France interroge fortement.
Depuis son départ de l’Olympique Lyonnais pour Manchester City, Rayan Cherki vit une ascension fulgurante. Sous les ordres de Pep Guardiola, le jeune milieu offensif de 22 ans grappille du temps de jeu et affiche une montée en puissance notable : 13 matchs, 4 buts, 4 passes décisives. Une intégration progressive, mais réelle, qui lui a ouvert les portes de l’équipe de France, où Didier Deschamps lui a offert sa première sélection avec un impact immédiat. Face à l’Espagne, il avait signé une entrée retentissante : un but, une passe décisive, une maturité technique saluée par toute la presse.
Mais la suite a été moins éclatante. Lors du dernier rassemblement, Cherki a alterné gestes de classe et périodes de flottement, laissant une impression plus contrastée. De quoi alimenter — parfois à l’excès — la machine à opinions, et notamment celles de certains consultants habitués aux jugements tranchés.
Domenech allume la mèche : “Aucune chance pour 2026”
Sur La Chaîne L’Équipe, Raymond Domenech n’a pas mâché ses mots. Pour l’ancien sélectionneur, Cherki n’a “aucune chance” d’être du voyage pour la Coupe du monde 2026. Selon lui, la concurrence interne — Maghnes Akliouche, Michael Olise, Christopher Nkunku — serait bien trop rude pour que le joueur de Manchester City puisse s’imposer d’ici là. Une analyse radicale, balancée comme une sentence définitive.
Pourtant, tirer un trait sur l’avenir international d’un joueur aussi jeune, à plus de six mois du Mondial, relève davantage de la provocation que d’une projection réaliste. À Manchester, Guardiola continue de le faire progresser sur le plan tactique. Chez les Bleus, Deschamps apprécie son profil rare : imprévisible, créatif, capable de déstabiliser n’importe quelle défense. La marge d’évolution reste immense, tout comme la saison encore longue.
Si ses dernières sorties ont rappelé que le talent seul ne suffit pas à s’imposer au plus haut niveau, Cherki n’en demeure pas moins un joueur capable de renverser les perceptions en quelques semaines. Ceux qui le condamnent trop tôt pourraient bien être surpris. Le Mondial 2026 n’a pas encore livré tous ses verdicts — et Cherki non plus.
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