Alors que le match amical entre l’Arabie Saoudite et l’Algérie approche, prévu ce mardi 18 novembre au stade Abdullah Al-Faisal à Djeddah, les regards se tournent au-delà du terrain. Si cette rencontre sert de préparation à la Coupe Arabe 2025 pour les Saoudiens et à la phase finale de la CAN 2025 pour les Algériens, elle met aussi en lumière un écart considérable sur le plan économique et en termes de valeur marchande des joueurs.
Selon les données du site spécialisé Transfermarkt, la valeur totale du marché des joueurs de l’équipe saoudienne est estimée à 30,6 millions d’euros, un chiffre relativement faible comparé aux autres sélections arabes et asiatiques. Cette différence s’explique principalement par le fait que la majorité des joueurs saoudiens évoluent dans le championnat local, la Saudi Pro League (Roshn League). La valeur marchande des joueurs étant souvent liée à leur exposition internationale et à leur présence dans des championnats européens de premier plan, le plafond de valorisation des Saoudiens reste limité.
En revanche, l’équipe algérienne affiche une valeur marchande globale de 221,35 millions d’euros, soit un écart de plus de 190 millions par rapport à l’Arabie Saoudite. Cet écart s’explique par la forte présence de joueurs évoluant dans les grands championnats européens, notamment en France, en Allemagne, en Angleterre et en Italie. Cette expérience internationale confère aux Algériens une valeur économique et sportive nettement supérieure, et place des joueurs comme Rayan Aït-Nouri de Manchester City en tête de la sélection avec 40 millions d’euros, contre 4,5 millions pour le Saoudien Firas Al-Breikan, le joueur le mieux coté du « Vert » saoudien.
Pour autant, cette différence de valeur marchande ne garantit pas l’issue du match. Les rencontres amicales reposent souvent davantage sur la cohésion collective, la forme physique et les stratégies mises en place par les entraîneurs que sur la seule valeur économique des effectifs. Le sélectionneur français Hervé Renard, à la tête de l’Arabie Saoudite, cherchera à tester le maximum de joueurs et à mettre en place des automatismes avant le début de la Coupe Arabe, tandis que Djamel Belmadi et son staff utiliseront ce match pour finaliser la préparation de l’Algérie en vue de la CAN 2025 au Maroc.
Ce duel constitue donc une confrontation intéressante : d’un côté, des Saoudiens moins expérimentés sur le plan européen mais motivés par la compétition et l’occasion de se mesurer à un adversaire prestigieux ; de l’autre, des Algériens possédant une valeur marchande largement supérieure et un effectif étoffé par des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du continent et d’Europe.


































