Algérie Foot – Mahrez réclame deux ans supplémentaires à Al-Ahli, qui propose un an + option : la tension monte autour de son futur.
La tension monte à Djaddah autour du dossier contractuel de Riyad Mahrez. Alors que son bail avec Al-Ahli court officiellement jusqu’à l’été 2027, des sources fiables indiquent que l’international algérien souhaite une extension de deux années — un engagement à long terme qu’il estime mériter. De leur côté, les dirigeants du club proposent plutôt un an ferme avec option sur la seconde année. Une divergence de vues qui pourrait bien vivre ses heures les plus déterminantes dans les semaines à venir.
Le contexte n’est pas neutre. Mahrez, 34 ans, fait toujours office de capitaine et de fer de lance de la sélection algérienne. Son arrivée en Arabie saoudite en 2023 avait été saluée comme un tournant pour sa carrière. Depuis, il a confirmé son statut et prouve chaque semaine que son talent demeure intact. Pourtant, l’inscription d’une prolongation à deux ans impliquerait une volonté de s’engager pleinement auprès d’Al-Ahli, tandis que le club, sensible à son âge et aux exigences financières d’une telle opération, affiche une position plus prudente.
Un bras de fer qui pourrait redéfinir son avenir
Pour Mahrez, la négociation dépasse le simple alignement salarial : c’est un signe de reconnaissance et de confiance à l’aube d’une nouvelle phase. Il souhaite poursuivre aux côtés d’un projet ambitieux, maintenir sa place de choix et pourquoi pas figurer parmi les légendes du club et du football algérien. À l’inverse, Al-Ahli ne peut ignorer son investissement financier et sportif sans aligner sa stratégie : la Pro League saoudienne évolue rapidement, et les clubs sont incités à faire des choix mesurés.
Le duel entre les deux parties s’annonce donc tendu. Mahrez peut se montrer inflexible sur ses conditions, tandis que le club pourrait compter sur la clause optionnelle pour garder la main. Le timing est crucial : une annonce tardive risquerait de créer une zone d’incertitude autour du joueur, son avenir et même son moral.
Au final, ce qui se joue dépasse la simple prolongation : c’est l’image d’un joueur, d’un club et d’une ambition commune. Et dans cette partie diplomatique, c’est Mahrez qui tire tant bien que mal les ficelles.


































