La mission s’annonçait presque impossible pour l’Italie dans la course à la Coupe du monde 2026, et Erling Haaland a une nouvelle fois joué les faiseurs de miracles. Face à la Norvège au Giuseppe Meazza, sous une fine pluie et à 10 degrés, les Azzurri espéraient arracher leur ticket pour le Mondial. Mais le prodige norvégien a rapidement mis fin à tout suspense, offrant à son pays une qualification directe après un succès retentissant 4-1.
L’Italie avait pourtant débuté le match avec ambition. Mancini, contraint de remodeler son effectif, alignait une formation mixte, combinant jeunes talents et cadres expérimentés. Très vite, Politano, Dimarco et Esposito se sont créés les premières occasions franches. Esposito, opportuniste, a ouvert le score dès la 11e minute, redonnant espoir à des Italiens confiants malgré la pression.
Mais cette lueur n’a pas duré. La Norvège, méthodique et disciplinée, a trouvé l’égalisation à la 63e minute grâce à Antonio Nusa, avant que Haaland ne prenne définitivement le contrôle de la rencontre. Servi par Bobb à l’entrée de la surface, le buteur a déclenché une volée du gauche imparable, inscrivant son premier but personnel du match. Quelques minutes plus tard, sur un centre précis de Thorsby, Haaland doublait la mise, scellant quasiment le sort de l’Italie.
Le score ne s’est pas arrêté là. La défense italienne, souvent dépassée et parfois trop audacieuse, n’a jamais trouvé de réponse face à la puissance, à la vitesse et à l’intelligence de placement de Haaland. Les changements opérés par Mancini – Zaccagni pour Esposito, Cristante pour Frattesi – n’ont rien changé à la dynamique. Dans le temps additionnel, Larsen est venu ajouter un dernier but, ponctuant un match parfait pour la Norvège.
Avec cette victoire, la Norvège boucle un parcours exceptionnel dans les qualifications, terminant avec huit victoires en huit matchs, une attaque redoutable et une défense solide. Haaland, auteur d’une performance magistrale, confirme son statut de joueur incontournable pour les grandes échéances internationales.
Pour l’Italie, cette défaite plonge le pays dans une situation très délicate. Les Azzurri devront désormais passer par les barrages pour espérer décrocher une place au Mondial 2026, une route semée d’embûches qui mettra à l’épreuve la profondeur et la résilience de l’effectif italien. Cette confrontation face à la Norvège restera gravée dans les mémoires comme un tournant douloureux mais formateur, rappelant que dans le football moderne, la discipline, la préparation et les stars comme Haaland peuvent faire basculer le destin d’un match et d’une nation.



































