Le technicien espagnol Juan Carlos Garrido, entraîneur du MC Oran, serait particulièrement remonté ces derniers jours en raison d’un sérieux différend lié à son salaire, en rapport avec le marché noir des devises. Selon plusieurs sources concordantes, le coach menace même de quitter le club si la situation n’est pas rapidement régularisée.
Le problème trouverait son origine dans un décalage important entre le montant contractuellement négocié en euros et la somme réellement perçue une fois le salaire converti en dinars algériens, puis reconverti ensuite en devise étrangère. Garrido aurait en effet conclu un accord avec la direction du MCO sur une rémunération exprimée en euros. Or, avec l’application des nouvelles réglementations de la FAF, son salaire lui est versé en dinars au taux officiel pratiqué par les banques.
Une fois la somme récupérée et convertie au taux du marché parallèle – largement supérieur au cours bancaire – l’entraîneur constaterait une perte nette considérable par rapport au montant prévu initialement. Selon son entourage, l’écart serait si important qu’il remet en cause la viabilité de son engagement avec le club.
Toujours d’après les mêmes sources, Garrido aurait fait part de son mécontentement à la direction oranaise, estimant être pénalisé par un système de conversion qui ne reflète pas la valeur réelle de son salaire. Il aurait également exigé des garanties rapides pour éviter de nouvelles pertes financières à l’avenir.
Le MCO, déjà confronté à un contexte sportif et administratif délicat, se retrouve désormais sous pression pour calmer la colère de son entraîneur, dont le départ serait un nouveau coup dur pour le club. Des discussions devraient se tenir dans les prochains jours afin de trouver une solution acceptable pour les deux parties.
Garrido, apprécié pour son professionnalisme et les progrès tactiques apportés à l’équipe, espère une issue favorable. Mais en coulisses, son entourage affirme qu’il n’écarte plus la possibilité de quitter Oran si le problème n’est pas réglé rapidement.



































