Algérie Foot – Les éloges appuyés d’Osimhen envers les infrastructures au Maroc déclenchent une vive polémique sur les réseaux.
Victor Osimhen s’est une nouvelle fois retrouvé au centre de l’attention, mais cette fois pour des raisons qui dépassent largement le terrain. Présent à Rabat pour disputer la demi-finale des barrages africains avec le Nigeria, l’attaquant de Galatasaray a livré un véritable éloge des infrastructures marocaines après la large victoire de son équipe contre le Gabon (4-1). Des déclarations qui ont immédiatement déclenché une vague de réactions, certains y voyant un enthousiasme démesuré, d’autres une forme de complaisance inattendue.
Des compliments jugés excessifs et qui font débat
Au moment d’évoquer l’organisation marocaine, Osimhen n’a pas fait dans la nuance : « Le Maroc est un grand pays de football. Le niveau des infrastructures ici est incroyable. Je suis toujours heureux de venir jouer ici. » Ce flot de compliments, prononcé avec insistance, a été perçu par certains comme un excès de zèle. Pour un joueur habitué aux plus grands stades d’Europe et aux standards les plus élevés, cette admiration appuyée a surpris, voire dérangé.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ont immédiatement afflué. Plusieurs internautes estiment que l’attaquant « en fait trop », soulignant que le contexte — une compétition organisée au Maroc quelques semaines avant la CAN — donne à ses propos un arrière-goût de flatterie stratégique. D’autres pointent du doigt une communication « surjouée », destinée à séduire le public local au moment où le pays hôte prépare activement un tournoi continental majeur.
Le débat dépasse désormais le simple cadre sportif : s’agit-il d’un compliment sincère ou d’un geste opportuniste ? Le Maroc investit massivement dans ses infrastructures depuis plusieurs années, mais l’intensité du discours d’Osimhen fait naître le soupçon d’un excès volontaire. D’autant que l’attaquant reviendra précisément dans cette même enceinte disputer la finale des barrages contre la RDC, ce qui alimente encore davantage les interprétations.
Quoi qu’il en soit, une certitude demeure : Osimhen connaît l’art d’occuper l’espace médiatique. Et cette fois, ce ne sont pas ses buts, mais bien ses mots qui ont mis le feu aux réseaux.
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