Algérie Foot – La CAF secoue l’arbitrage africain après des tests ratés, imposant une réorganisation stricte des désignations pour les prochains grands matchs.
Dans les coulisses du football africain, un vaste mouvement de réorganisation vient de secouer le corps arbitral. Alors que la Confédération africaine de football intensifie ses préparatifs en vue des compétitions majeures de 2025, plusieurs arbitres de premier plan ont été confrontés à une réalité brutale : l’échec aux tests physiques et techniques imposés lors d’un récent stage au Caire. Un épisode qui remet en lumière l’exigence croissante du haut niveau et l’importance capitale de la condition arbitrale dans un football devenu plus rapide, plus intense et plus surveillé que jamais.
CAF hausse le ton pour garantir l’excellence arbitrale
La CAF, qui avait réuni un large contingent d’arbitres internationaux en Égypte pour une session de formation centralisée, n’a laissé passer aucun manquement. Entre épreuves de vitesse, d’endurance, d’analyse vidéo et simulations de situations de match, le programme visait à évaluer la capacité des officiels à suivre le tempo tactique et athlétique d’un football en pleine transformation. Plusieurs arbitres considérés comme des références sur le continent n’ont pas atteint les seuils exigés — un constat que l’instance panafricaine a choisi de prendre très au sérieux.
Conséquence directe : une révision en profondeur des désignations pour les prochaines rencontres internationales et continentales. La CAF veut éviter toute polémique, toute erreur évitable, toute controverse susceptible d’enflammer un match déjà électrique. Seuls les arbitres répondant strictement aux standards fixés seront désormais retenus pour les grands rendez-vous, qu’il s’agisse des éliminatoires, des compétitions interclubs ou des tournois à forte exposition médiatique.
Cette nouvelle politique est interprétée comme un tournant stratégique : la CAF cherche à renforcer la crédibilité du football africain, régulièrement critiqué pour certaines décisions arbitrales contestées. En privilégiant rigueur, transparence et mérite, l’instance espère installer un climat durable de confiance, tout en envoyant un message clair à l’ensemble du corps arbitral : l’excellence n’est plus une option, mais une obligation.
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