Le classement des meilleurs championnats arabes en 2025 révèle des changements importants dans le paysage footballistique régional, avec des ligues qui progressent et d’autres qui reculent, comme c’est le cas pour le championnat tunisien. Selon le dernier rapport d’Opta, la Ligue 1 tunisienne se classe désormais septième parmi les championnats arabes et 78ᵉ au niveau mondial, derrière des compétitions comme le championnat saoudien et le championnat marocain. Ce recul reflète les difficultés financières et le manque de stabilité administrative de la ligue tunisienne, contrastant avec des championnats comme ceux de l’Algérie, du Maroc et de l’Arabie Saoudite qui continuent à progresser grâce à des investissements massifs dans les infrastructures, les transferts et les droits de diffusion.
Le championnat saoudien conserve sa première place arabe et se positionne au 29ᵉ rang mondial, tandis que le championnat marocain occupe la deuxième place arabe et 34ᵉ mondiale. Le championnat algérien se situe en troisième position arabe et 40ᵉ mondiale, devant le championnat égyptien quatrième arabe et 44ᵉ mondial. Le championnat tunisien, lui, suit ces compétitions et précède le championnat qatari (8ᵉ arabe, 88ᵉ mondial), le championnat jordanien (9ᵉ arabe, 90ᵉ mondial) et le championnat koweïtien (10ᵉ arabe, 103ᵉ mondial).
Ce classement souligne que la compétition entre les ligues arabes devient de plus en plus serrée et que la réussite passe par des investissements soutenus, une stabilité organisationnelle et une formation de qualité. Pour la Tunisie, il s’agit d’un signal fort pour améliorer sa structure interne, renforcer ses centres de formation et attirer des financements afin de rester compétitive face à des ligues performantes comme celles de l’Algérie et du Maroc.
Les clubs tunisiens doivent également relever le défi de produire un football attractif et de préparer les jeunes talents pour garantir un avenir durable. La progression rapide des championnats marocain et algérien montre que le succès dépend non seulement des performances sur le terrain, mais aussi de la gestion globale des clubs et des ligues. La Tunisie doit donc entreprendre des réformes concrètes pour rattraper son retard et retrouver sa place parmi les meilleures compétitions arabes.
Dans ce contexte, le championnat tunisien reste sous pression, tandis que le Maroc et l’Algérie continuent à démontrer leur capacité à investir et à structurer des ligues solides et compétitives, capables de rivaliser à l’échelle continentale et mondiale.

































