Algérie Foot – L’Algérie de Petkovic enchaîne les performances offensives XXL, s’imposant comme l’une des sélections les plus redoutées d’Afrique.
Depuis l’arrivée de Vladimir Petkovic à la tête des Verts, l’équipe d’Algérie s’est métamorphosée en une véritable locomotive offensive. En moins de deux ans, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 49 buts inscrits en seulement 19 rencontres, toutes compétitions confondues. Une cadence impressionnante qui place les Fennecs parmi les sélections les plus productives du continent africain, avec une moyenne de 2,57 buts par match. À ce niveau, peu d’équipes peuvent rivaliser.
Cette constance n’est pas un hasard. Sous l’impulsion du technicien suisse, l’Algérie a retrouvé une identité claire : projection rapide, volume offensif permanent et une agressivité positive dans les trente derniers mètres. Sur les 19 matchs disputés sous son mandat, la sélection a trouvé le chemin des filets à 17 reprises, ne restant muette qu’à deux occasions seulement — toutes les deux en déplacement face à la Guinée équatoriale (CAN 2025) et la Guinée (Mondial 2026). Une rareté qui témoigne d’un système désormais bien installé et difficile à museler.
Plus révélateur encore, la capacité des Verts à frapper fort : dix matchs avec trois buts ou plus, preuve d’un potentiel offensif capable d’étouffer n’importe quel adversaire. Les supporters y voient naturellement un signe encourageant à l’approche de la CAN 2025 au Maroc et des futures échéances internationales.
Cette dynamique collective a aussi permis l’émergence ou la confirmation de plusieurs joueurs clés, de Mohamed Amoura à Houssem Aouar en passant par Farès Chaïbi lorsque celui-ci est disponible. Mais au-delà des individualités, c’est surtout la cohérence du plan de jeu qui impressionne : transitions rapides, variété dans les circuits de passes, et une volonté permanente de multiplier les situations de frappe.
En somme, l’Algérie version Petkovic avance avec un message fort : non seulement elle marque, mais elle marque beaucoup. Et dans un continent où le réalisme fait souvent la différence, cette statistique vaut peut-être plus qu’un simple chiffre.



































