Une séquence devenue virale en quelques heures a profondément marqué les supporters tunisiens et algériens. Filmé aux côtés de Youcef Belaïli, le président de l’Espérance de Tunis, Hamdi Meddeb, a tenu à réaffirmer publiquement son soutien total à l’international algérien, récemment victime d’une rupture des ligaments croisés. Une blessure lourde, souvent synonyme de plusieurs mois d’indisponibilité.
Dans la vidéo, Meddeb apparaît serein, mais surtout déterminé. Il rassure les supporters et l’ensemble du monde sportif en déclarant que l’Espérance n’abandonnera jamais Belaïli, malgré la gravité de sa blessure. Un message fort, qui rappelle le lien particulier unissant le joueur à la formation sang et or. Belaïli, revenu au club dans un moment où peu croyaient encore en lui, a toujours répété que l’EST était sa maison. Le président l’a confirmé une nouvelle fois : la porte reste ouverte, et l’accompagnement sera total, du début de la convalescence jusqu’au retour sur le terrain.
Youcef Belaïli, visiblement touché par cette marque de fidélité, a tenu à remercier chaleureusement les supporters ainsi que la direction du club. « Merci à tous les Tunisiens et Algériens qui m’ont souhaité la guérison. Et merci au président de l’Espérance qui est resté avec moi. Inshallah, je reviendrai et je rendrai le public de l’Espérance heureux », a-t-il confié avec émotion.
Ces mots ont provoqué une vague de réactions positives, tant à Tunis qu’en Algérie, où Belaïli demeure l’un des joueurs les plus aimés et les plus suivis. Sa blessure, survenue au moment où il retrouvait une pleine forme et un rôle central dans les ambitions de l’EST, a été vécue comme une véritable onde de choc.
Mais au-delà de l’aspect sportif, cette séquence révèle un élément essentiel : la relation presque familiale entre Belaïli et l’Espérance de Tunis. Depuis son premier passage au club, le joueur a lié son destin à l’équipe sang et or de manière unique. Les supporters ne l’ont jamais d’ailleurs vraiment oublié, même lors de ses passages en Algérie, au Qatar ou en France.
Pour l’Espérance, ce geste n’est pas seulement symbolique. Il s’agit aussi d’envoyer un message très clair : le club soutient ses joueurs dans les moments difficiles et assume pleinement son rôle humain. Une position rare dans un football souvent gouverné par la performance immédiate.
La période de rééducation de Belaïli devrait durer plusieurs mois, mais tout semble indiquer qu’il effectuera son retour à Tunis, entouré et accompagné. L’EST, de son côté, prépare déjà l’après-blessure, avec la certitude que l’un de ses fils spirituels reviendra plus fort.
En attendant, l’image du président Meddeb aux côtés de Belaïli restera sans doute comme l’un des moments les plus marquants de cette fin d’année footballistique.

































