Algérie Foot – La défaite de la sélection algérienne A’ face à l’Égypte (3-2) a déclenché une vague de critiques d’une rare intensité à l’encontre de Madjid Bougherra. Les supporters, déjà irrités par certaines décisions lors des précédents rassemblements, ont cette fois pointé du doigt ce qu’ils qualifient de « nouveau cas Zerrouki », en référence aux polémiques entourant Ramiz Zerrouki avec l’équipe première. Au centre des attaques : le défenseur Imadeddine Azzi, auteur d’une prestation jugée catastrophique.
Sur la pelouse du Caire, l’Algérie avait pourtant bien commencé, menant à deux reprises grâce à Adel Boulbina et Nassim El Ghoul. Mais les Verts ont sombré défensivement, encaissant trois buts, dont un contre son camp d’Azzi et un second où ce dernier a été accusé de briser naïvement la ligne du hors-jeu. Ces erreurs ont immédiatement provoqué une explosion de colère sur les réseaux sociaux, où de nombreux supporters ont critiqué la sélection du joueur, jugé très loin du niveau requis pour représenter l’Algérie.
Ce qui a accentué la polémique, c’est la situation d’Azzi en club : remplaçant au FK Makhatchkala, auteur de seulement deux titularisations en sept apparitions et d’un faible temps de jeu depuis le début de saison. Pour beaucoup, son statut ne justifiait aucunement une convocation, encore moins une place de titulaire. Les internautes ont donc directement ciblé Bougherra, l’accusant de reproduire les mêmes erreurs que Petkovic avec Zerrouki : insister sur des joueurs contestés malgré une opposition populaire massive.
Les critiques envers Bougherra et Azzi se sont rapidement transformées en véritable consensus : beaucoup estiment que, si ces choix persistent, l’Algérie risque une sortie prématurée lors de la Coupe arabe 2025. Une deuxième confrontation contre l’Égypte, prévue le 17 novembre, offrira une occasion d’apaiser — ou d’aggraver — la tension.
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