Algérie Foot – L’Algérie et plusieurs nations africaines ont sèchement recadré un entraîneur européen dont les propos jugés hostiles ont provoqué une polémique énorme.
Les propos de Gennaro Gattuso, sélectionneur de l’Italie, sur les difficultés de la Nazionale à se qualifier pour la Coupe du monde ont déclenché un véritable incendie. Interrogé sur les raisons de ces échecs répétés, l’ex-milieu du Milan AC a pointé du doigt… l’augmentation du nombre de sélections africaines présentes au Mondial. Une analyse qui a immédiatement suscité une vague d’indignation sur tout le continent, y compris en Algérie, où supporters et observateurs n’ont pas tardé à répondre.
Gattuso a expliqué : « En 1990 et 1994, il y avait deux équipes africaines. Maintenant il y en a huit (neuf en réalité). À notre époque, le meilleur deuxième se qualifiait directement pour la Coupe du monde. » Une façon de sous-entendre que la montée en puissance de l’Afrique complique l’accès de l’Italie au tournoi planétaire.
Une justification vite démontée. En Algérie comme ailleurs, les réactions ont fusé pour rappeler une réalité simple : l’Italie ne s’est pas qualifiée pour les Coupes du monde 2018 et 2022 alors même que les quotas africains étaient plus faibles. Beaucoup y voient une tentative maladroite de détourner l’attention des véritables problèmes du football italien : manque de renouvellement, résultats décevants, instabilité sur le banc et formation en perte de vitesse.
Certains analystes algériens ont également souligné un point ironique : Gattuso, souvent décrit comme un « guerrier » sur le terrain, n’a jamais réellement réussi en tant qu’entraîneur, accumulant les passages mitigés à Milan, Naples ou Valence. Dès lors, rendre l’Afrique responsable des échecs italiens ressemble davantage à une pirouette médiatique qu’à une analyse crédible.
Au final, la polémique révèle une certitude : l’Afrique, de l’Algérie au Sénégal en passant par le Maroc, s’impose comme une force incontournable. Et si certaines grandes nations peinent à suivre le rythme, la faute n’est certainement pas à chercher du côté du continent africain… mais bien dans leurs propres failles.
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