L’ancien défenseur du MCA et du CRB, Amine Aksas, aujourd’hui analyste sur la chaîne sportive El Heddaf, n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer l’équipe nationale et son sélectionneur, Vladimir Petkovic. Dans une analyse franche et directe, l’ex-joueur a rappelé que les deux dernières éditions de la Coupe d’Afrique des Nations ont laissé un goût amer aux supporters algériens, estimant que ces échecs successifs imposent désormais une exigence accrue envers le coach actuel.
Selon Aksas, les attentes du peuple algérien sont légitimes : après deux déconvenues consécutives, l’équipe doit impérativement retrouver une dynamique positive, produire un jeu plus séduisant et, surtout, atteindre un stade avancé de la prochaine CAN, qui se tiendra au Maroc. Pour lui, l’Algérie ne peut plus se permettre une nouvelle désillusion, et Petkovic doit en être pleinement conscient.
L’analyste sportif a notamment insisté sur un point qui suscite beaucoup de débats depuis plusieurs mois : le renouvellement de l’effectif. Aksas reproche ouvertement au sélectionneur de ne pas injecter suffisamment de sang neuf dans l’équipe, malgré la disponibilité de jeunes talents et l’urgence de préparer la relève. Pour l’ancien joueur, l’immobilisme dans les choix du coach pourrait coûter cher à l’Algérie sur le plan compétitif.
« Si le jeu présenté reste le même et que nous ne performons pas lors de la CAN, je suis pour le limogeage de Petkovic », a-t-il affirmé sans détour. Cette déclaration, tranchante, reflète le sentiment d’une partie du public et ravive le débat autour de la stabilité du staff technique, souvent fragilisée après chaque contre-performance de l’équipe nationale.
Au-delà de la critique, Aksas met en lumière les attentes d’un public passionné, exigeant, mais aussi profondément attaché à son équipe. Pour beaucoup, la CAN au Maroc représente une occasion de renouer avec le prestige perdu depuis le sacre de 2019. Les regards se tourneront donc immanquablement vers Petkovic, dont les choix, les tactiques et la gestion du groupe seront scrutés avec attention.
À quelques semaines du tournoi, la pression monte déjà. L’Algérie devra montrer un visage conquérant, sans quoi le débat autour du sélectionneur pourrait prendre une ampleur encore plus grande. Pour Aksas, le message est clair : le temps des excuses est révolu, place aux résultats.

































