La récente polémique autour du match entre la JSK et le CSC à Constantine a relancé le débat sur le rôle de la Fédération algérienne de football (FAF) et sur la manière dont elle traite les clubs. Selon le journaliste Reda Abbas, connu pour ses positions critiques envers la JSK, le club kabyle est dans son droit de se défendre après ce qu’il considère comme un « massacre arbitral » lors de cette rencontre.
En effet, la JSK a dénoncé plusieurs décisions arbitrales controversées qui auraient, selon elle, pénalisé l’équipe et influencé le résultat du match. Face à ces accusations, la FAF a réagi en convoquant tous les acteurs impliqués, démontrant ainsi son souci apparent de transparence et d’équité dans le traitement de l’affaire. Cette démarche a été saluée par certains, mais elle a aussi soulevé des interrogations quant à l’égalité de traitement entre les clubs algériens.
Reda Abbas s’interroge : « Si c’était un autre club, est-ce que la FAF aurait fait la même chose ? » Cette question met en lumière une problématique récurrente dans le football algérien, à savoir la perception selon laquelle certains clubs pourraient bénéficier d’un traitement privilégié face aux instances dirigeantes, tandis que d’autres se verraient moins soutenus dans des situations similaires. Pour le journaliste, la transparence et l’équité doivent être appliquées de manière uniforme : « Tous les clubs algériens doivent bénéficier de ce dont a bénéficié la JSK. »
La controverse dépasse le simple cadre de ce match. Elle touche au cœur du système footballistique national et à la relation entre les clubs, les arbitres et la FAF. Les supporters et observateurs attendent des réponses claires et une ligne de conduite cohérente, afin que la confiance dans le championnat algérien soit maintenue.
Pour la JSK, cette affaire représente un moment crucial pour défendre ses droits et affirmer sa position dans le football algérien. Mais au-delà des accusations, elle ouvre également un débat plus large sur la manière dont la FAF gère les litiges et assure l’équité sportive. La question reste entière : la JSK bénéficie-t-elle d’un traitement particulier, ou s’agit-il simplement d’une action juste et nécessaire pour tous les clubs ?
Dans tous les cas, cette polémique souligne l’importance d’une régulation claire et d’une communication transparente de la part des instances officielles, afin que chaque club algérien, quelle que soit sa renommée, se sente traité équitablement et respecté dans ses droits.

































