La victoire 3–1 de l’Algérie face au Zimbabwe à Djeddah a offert de belles certitudes au staff technique, mais aussi l’occasion pour Mahrez de rappeler que les ambitions de la sélection passent par une exigence constante. Présent en zone mixte à l’issue de la rencontre, le capitaine des Verts a livré un message clair : le véritable test arrive, et il faudra hausser le niveau de jeu pour répondre aux attentes avant la CAN 2025.
Mahrez, lucide comme à son habitude, n’a pas cherché à embellir la situation. « Le prochain match contre l’Arabie saoudite sera différent, un peu plus difficile », a-t-il prévenu. Un avertissement destiné à maintenir son équipe sous une pression positive, alors que la sélection sort d’un premier succès convaincant, acquis avec plusieurs changements dans le onze de départ.
Le capitaine algérien a tenu à rappeler que cette rencontre ne représentait qu’un premier jalon : « Nous allons essayer de faire un bon match pour bien nous préparer pour la CAN. » Une phrase qui résume sa vision : une préparation doit se construire avec sérieux, même lorsque les résultats sont favorables. Mahrez insiste sur l’importance d’aborder chaque match comme une étape dans un processus qui doit mener vers une équipe plus forte, plus cohérente et capable d’assumer ses ambitions dans la compétition continentale.
L’actualité de la sélection a toutefois été marquée par un coup dur : la grave blessure de Belaïli, victime d’une rupture des ligaments croisés. Mahrez n’a pas caché son émotion en évoquant son coéquipier et ami. « Je souhaite un bon rétablissement à Belaili. Ça va nous manquer d’avoir un joueur comme lui. C’est dommage pour nous et dommage pour lui », a-t-il confié avec sincérité. Ses mots traduisent la perte sportive, mais également l’impact humain que représente l’absence d’un élément majeur du groupe.
Malgré cette situation difficile, Mahrez préfère regarder vers l’avenir. Il estime que la sélection doit « apprendre de chaque match » et que ces rencontres amicales doivent servir à « continuer à travailler la cohésion ». Le succès contre le Zimbabwe, obtenu avec un groupe partiellement remanié, lui a d’ailleurs envoyé des signaux positifs. L’intégration de nouveaux éléments, les automatismes en construction et la solidité affichée par les remplaçants nourrissent un optimisme mesuré.
Avec un leader aussi expérimenté, la sélection algérienne avance avec lucidité vers son prochain défi : l’Arabie saoudite. Une rencontre qui s’annonce plus relevée et qui permettra d’évaluer le niveau réel des Verts face à un adversaire mieux armé. À quelques mois de la CAN 2025, l’heure est à la construction d’une dynamique solide, et Mahrez entend bien mener son groupe avec exigence et ambition.

































