À l’issue de la victoire de l’Algérie face au Zimbabwe (3–1), l’ancien international et consultant Ali Bencheikh a livré une analyse sans détour sur le plateau d’El Heddaf. Fidèle à son style direct, il a exprimé plusieurs réserves concernant la manière de jouer de l’équipe nationale, tout en espérant que ses critiques se révéleront infondées à long terme. « La façon de jouer de la sélection ne me plaît pas. Inchallah je me trompe et que l’équipe ira loin », a-t-il déclaré, soulignant que, malgré le résultat positif, certains aspects du jeu ne le convainquent pas encore totalement. “Malgré ça Petkovic pourrait être prolongé et voir son salaire augmenté apres le Mondial”, a-t-il pesté.
Le consultant est également revenu sur l’état de forme d’Ismaël Bennacer, qu’il juge encore loin de son meilleur niveau. Selon lui, le milieu milanais n’a pas encore retrouvé sa véritable dynamique, et cela se reflète dans sa prestation actuelle : « Bennacer n’est pas encore revenu à sa forme habituelle », a-t-il dit, tout en rappelant l’importance du joueur lorsqu’il est pleinement opérationnel.
Bencheikh a également souligné que certaines choses positives peuvent apparaître uniquement face à des adversaires plus faibles, ce qui rend le résultat contre le Zimbabwe intéressant pour l’évaluation du groupe. « Il faut jouer contre une équipe faible pour que la structure du jeu de la sélection commence à apparaître. Face à l’Arabie saoudite, on verra un match beaucoup plus difficile », a-t-il expliqué, anticipant une opposition plus solide lors du prochain test amical.
Enfin, dans un passage teinté d’ironie, Bencheikh a évoqué le cas de Ramiz Zerrouki, largement critiqué ces derniers mois. Avec humour, il a déclaré : « Aujourd’hui, j’ai enfin compris que Zerrouki est le meilleur joueur du pays à ce poste », une remarque qui a fait réagir sur le plateau. À travers cette formule sarcastique, il a voulu pointer du doigt la complexité du débat autour du joueur, partagé entre défenseurs et détracteurs.
Ces déclarations illustrent une nouvelle fois la franchise d’Ali Bencheikh, qui n’hésite jamais à livrer un avis tranché, tout en maintenant une forme de bienveillance envers la réussite future de la sélection algérienne.
































