Le CAF a pris une décision surprenante en excluant le juge libyen Motaz Al-Shalmani, élu meilleur arbitre africain en 2024, des matches de la CAN 2025 au Maroc. La raison officielle : il a échoué au test de condition physique, qui était obligatoire pour les 33 arbitres candidats.
Al-Shalmani, 35 ans, originaire de Al-Marj, est un arbitre expérimenté sur la scène africaine depuis 2009, avec une carrière internationale débutée trois ans plus tard. Il a dirigé des rencontres cruciales lors de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, notamment la demi-finale opposant la Côte d’Ivoire à la RDC. Il a également officié lors des qualifications pour la CAN 2025 et les barrages de la Coupe du Monde 2022 et 2026, ainsi qu’à la Coupe du Monde des Clubs 2025 aux États-Unis.
Sa non-participation représente un double coup dur pour le public libyen, déjà privé de qualification pour la CAN pour la septième fois consécutive. La cause principale de l’échec d’Al-Shalmani serait le manque de matches dirigés dans le championnat local, affectant sa condition physique lors du stage préparatoire à Caire pour les arbitres de la CAN.
Malgré cette absence, Motaz reste une figure emblématique du football libyen. Issu d’une famille d’arbitres réputée — son père Abdel Hakim Al-Shalmani a présidé la Fédération libyenne et officié à plusieurs CAN, et son frère Ahmed Al-Shalmani est également arbitre international — il continue de représenter le niveau d’excellence libyen sur la scène continentale.
Cette décision de la CAF soulève des questions sur la préparation et le suivi des arbitres libyens, et met en lumière l’importance de maintenir une activité régulière et un haut niveau physique pour rester compétitif au plus haut niveau africain.

































