L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, Vahid Halilhodzic, est revenu sur l’un des moments les plus marquants de sa carrière d’entraîneur : la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Dans une récente déclaration, le technicien bosnien a affirmé avec conviction : « En 2014, si nous avions battu l’Allemagne, nous aurions pu atteindre la finale. » Une phrase pleine de nostalgie, mais aussi d’une certaine fierté quant au parcours héroïque des Fennecs à l’époque.
Sous la direction de Halilhodzic, l’Algérie avait marqué les esprits lors de ce Mondial. Après un premier tour convaincant, ponctué d’une qualification historique pour les huitièmes de finale, les Verts avaient offert une résistance héroïque à l’Allemagne, future championne du monde. Ce match, disputé à Porto Alegre, est resté dans les mémoires comme l’un des plus intenses et spectaculaires du tournoi.
Les Algériens avaient dominé la première période, se créant plusieurs occasions franches, notamment par Islam Slimani et Sofiane Feghouli. Mais la réussite leur avait tourné le dos, et c’est finalement en prolongation que les Allemands avaient trouvé la faille grâce à André Schürrle, avant que Mesut Özil ne scelle le score. L’Algérie avait réduit l’écart en fin de match, mais sans pouvoir renverser la tendance.
Cette sortie du coach bosnien rappelle à quel point cette épopée de 2014 a marqué une génération entière de supporters algériens. Elle a fait entrer l’Algérie dans une nouvelle ère du football africain, prouvant que les nations du continent pouvaient rivaliser avec les meilleures sélections du monde.
Plus de dix ans après, Halilhodzic garde encore ce souvenir comme un chef-d’œuvre inachevé, mais aussi comme une fierté inoubliable : celle d’avoir mené les Verts à écrire l’une des plus belles pages de leur histoire.

































