Algérie Foot – La FIFA impose le VAR aux barrages africains 2026, une décision qui ravive les doutes, surtout du côté du Cameroun.
La FIFA continue de faire parler d’elle en Afrique. Après avoir récemment suscité la controverse en Algérie, l’instance mondiale du football s’invite cette fois au cœur du dossier camerounais. En cause : la décision d’imposer l’utilisation du VAR (assistance vidéo à l’arbitrage) lors des barrages africains qualificatifs à la Coupe du monde 2026, qui se dérouleront du 13 au 16 novembre 2025 à Rabat, au Maroc.
Si cette mesure vise officiellement à garantir plus d’équité et de transparence dans l’arbitrage, elle ne passe pas inaperçue. Dans plusieurs fédérations, on estime que cette initiative intervient bien tard, surtout après les nombreuses polémiques arbitrales qui ont émaillé les précédentes campagnes africaines.
La FIFA veut éviter un « deuxième épisode Gasama »
Cette décision intervient dans un contexte où la méfiance envers l’arbitrage reste forte sur le continent. En Algérie, le souvenir du tristement célèbre Bakary Gassama reste encore vif après le scandale du match de barrage contre le Cameroun en 2022. Un traumatisme qui a profondément marqué le football algérien. Cette fois, la FIFA semble vouloir éviter un scénario similaire.
Les demi-finales verront s’affronter le Cameroun face à la République démocratique du Congo, et le Nigeria contre le Gabon, avec la promesse d’une supervision arbitrale stricte. Le match du Cameroun sera dirigé par le Mauritanien Dahane Beida, tandis que le Sénégalais Gabriel Camara supervisera le VAR. Un choix qui ne fait pas l’unanimité à Yaoundé, où certains craignent une influence extérieure sur les décisions clés.
De son côté, la rencontre Nigeria–Gabon est déjà source de tensions : la désignation du Sud-Africain Tom Abongile a provoqué une vive contestation du côté nigérian, sur fond de relations diplomatiques tendues entre les deux pays.
Une chose est sûre : après l’ombre du scandale en 2022, la FIFA veut à tout prix éviter un nouveau drame arbitral. Et si la technologie du VAR promet plus de justice, elle risque aussi d’attiser les soupçons d’un continent qui n’a toujours pas digéré les errements du passé.


































