Visiblement frustré par le
scénario de la rencontre, Zinnbauer a ouvertement exprimé son
indignation : « Nous étions venus pour gagner. Nous avons tout
donné pour repartir avec les trois points, mais je n’ai pas compris
les décisions du corps arbitral, ni celles de la VAR », a-t-il
lancé devant les journalistes. Le coach kabyle a estimé que
plusieurs arrêts de jeu et interruptions ont totalement cassé le
rythme de la rencontre : « Il y a eu beaucoup d’arrêts, beaucoup de
discussions entre l’arbitre et la VAR, cela a tué le match et brisé
la motivation de mes joueurs », a-t-il regretté.
Sans aller jusqu’à attribuer
la défaite uniquement à l’arbitrage, l’entraîneur allemand a tout
de même laissé entendre que ces interruptions répétées ont eu un
impact négatif sur la performance de son équipe : « Ce n’est pas
une excuse, mais le jeu a été trop souvent arrêté. Nous aurions pu
marquer deux ou trois buts, nous avons eu les occasions pour le
faire », a-t-il insisté.
La JSK, qui semblait bien en
place avant le but du CSC signé Nassim Lghoul, a en effet connu une
baisse de concentration après plusieurs longues consultations du
VAR. Zinnbauer, de son côté, n’a pas caché son incompréhension face
à la lenteur des décisions : « Je ne comprends toujours pas
pourquoi l’arbitre prend autant de temps à parler avec la VAR. Cela
détruit totalement le rythme du match », a-t-il déclaré,
visiblement agacé.
Malgré la défaite,
l’entraîneur kabyle a tenu à saluer les efforts de ses joueurs,
estimant que la rencontre était largement à leur portée : « Aucun
joueur n’est satisfait du résultat. Nous aurions mérité mieux. Ce
match était à notre portée », a-t-il conclu avec une pointe de
déception.
Cette défaite face au CS Constantine risque de
relancer le débat sur la qualité de l’arbitrage en championnat, un
sujet récurrent dans le football algérien. Pour la JS Kabylie et
son entraîneur, il s’agit maintenant de tourner la page et de se
concentrer sur les prochaines échéances, dans l’espoir de rebondir
rapidement et de prouver que cette défaite n’était qu’un simple
accident de parcours.