Algérie Foot– La tension était à son comble lors du dernier match d’Al Duhail, dirigé par Djamel Belmadi. L’ancien sélectionneur de l’équipe nationale algérienne a laissé éclater sa frustration après une action confuse qui a coûté cher à son équipe. Tout est parti d’un penalty manqué par le jeune Adil Boulbina, avant qu’Al Sailiya ne parte en contre-attaque éclaire, conclue par un but splendide signé Adam Ounas. Une séquence qui a complètement fait sortir Belmadi de ses gonds.
L’action s’est déroulée en quelques secondes à peine. Alors qu’Al Duhail avait l’occasion de se mettre à l’abri grâce à un penalty, Boulbina a vu sa tentative repoussée par le gardien adverse. Sur la relance, les joueurs d’Al Sailiya ont profité du déséquilibre défensif pour lancer un contre rapide. Adam Ounas, connu pour sa vitesse et sa qualité de dribble, a réalisé un travail individuel de grande classe avant de réduire le score. Une réalisation aussi belle que frustrante pour Belmadi, qui n’a pas pu contenir sa colère sur le banc de touche.
Capté par les caméras, le coach algérien s’est pris la tête entre les mains avant de se lever, visiblement hors de lui. Selon des témoins sur place, Belmadi aurait également exprimé son mécontentement envers ses joueurs pour leur manque de rigueur défensive et de concentration à un moment clé du match. Cette réaction, bien que spectaculaire, illustre le tempérament passionné de l’entraîneur, connu pour sa rigueur et son exigence sur le terrain.
Depuis son retour à Al Duhail, Belmadi tente de remettre de l’ordre dans une équipe en quête de constance. S’il a réussi à instaurer un style de jeu plus offensif, certaines erreurs individuelles continuent de freiner la progression du club qatari. Le penalty manqué de Boulbina et la contre-attaque conclue par Ounas sont venus rappeler que le football peut basculer en un instant.
Malgré cette frustration, les supporters d’Al Duhail saluent la détermination de leur entraîneur, qui vit chaque match avec une intensité remarquable. Pour Belmadi, ce coup de sang témoigne moins d’un manque de maîtrise que d’un désir profond de voir son équipe atteindre l’excellence. Une attitude qui, à Doha comme à Alger, continue de forger son image d’entraîneur passionné et perfectionniste.
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