Algérie Foot– Youcef Belaïli traverse une période délicate avec l’équipe nationale. À 33 ans et après 58 sélections, l’ailier de l’Espérance de Tunis ne figure plus dans les plans immédiats de Vladimir Petkovic. Le sélectionneur de l’Algérie a décidé de se passer de ses services pour le stage de novembre, préférant miser sur des profils plus jeunes. Pourtant, une nouvelle opportunité pourrait se présenter à lui, loin de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
Depuis l’arrivée de Petkovic, Belaïli n’a jamais réussi à retrouver la place qu’il occupait sous Djamel Belmadi. Réintégré en mars 2025 après une longue absence, il n’a disputé que 166 minutes sur cinq apparitions, sans parvenir à convaincre le staff technique. Son rendement inconstant et une forme physique jugée insuffisante semblent avoir pesé dans la balance.
Lors de la conférence de presse annonçant la liste de novembre, Petkovic a tenu à clarifier la situation : « Belaïli n’est pas le seul absent. Il y a six joueurs écartés par rapport à octobre. Les convocations reflètent une vision pour l’avenir. » Une phrase lourde de sens, qui laisse entendre que l’ancien joueur du Qatar SC ne fait plus partie des priorités à court terme. Le technicien bosnien a également insisté sur l’importance de la complémentarité entre les joueurs : « Ceux qui vont bien ensemble iront ensemble à la CAN. » Une déclaration que certains interprètent comme un message indirect adressé à Belaïli, souvent critiqué pour son individualisme.
Cependant, tout n’est pas perdu pour le natif d’Oran. Selon plusieurs sources, Madjid Bougherra, actuel sélectionneur de l’équipe A’, songerait à l’intégrer dans le groupe qui disputera la Coupe Arabe de la FIFA 2025. Une compétition où Belaïli avait brillé en 2021, contribuant largement au sacre de l’Algérie et terminant deuxième meilleur joueur du tournoi derrière Yacine Brahimi.
Reste à savoir comment Belaïli accueillera cette éventualité. Certains y voient une chance de rebondir et de prouver à Petkovic qu’il mérite une place à la CAN 2025. D’autres estiment au contraire qu’il pourrait percevoir cette proposition comme une relégation symbolique, voire un pas vers une fin de parcours en sélection.
Malgré les zones d’ombre, une chose demeure certaine : Belaïli reste un joueur à part, capable de faire la différence sur un coup d’éclat. Sa créativité et son tempérament de compétiteur sont des atouts que l’Algérie ne peut ignorer. La balle est désormais dans son camp — à lui de montrer qu’il peut encore écrire de belles pages sous le maillot vert.
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