Selon Ali Bencheikh, la JS
Kabylie a retrouvé une partie de son identité et de son niveau de
jeu, mais elle doit encore franchir un cap pour rivaliser avec les
grands clubs du continent. « La JSK est revenue à son niveau
habituel, mais elle doit maintenant se renforcer dans des postes
clés », a-t-il expliqué avant d’ajouter : « Je pense qu’il faut
recruter trois joueurs, un défenseur axial, un milieu de terrain
solide et un attaquant de pointe. Ces renforts seront
indispensables avant le début de la phase des poules de la Ligue
des champions. »
Bencheikh a insisté sur
l’importance de bâtir une équipe équilibrée et compétitive, capable
de tenir tête à des adversaires de haut calibre. Il a notamment
évoqué la nécessité pour Zinnbauer d’avoir un effectif plus profond
afin de faire face à la densité du calendrier et aux exigences
physiques de la compétition africaine. Pour l’ancien meneur de jeu
du Mouloudia, la JSK doit s’appuyer sur sa tradition de jeu
collectif tout en corrigeant certaines faiblesses défensives
observées lors des dernières sorties.
Interrogé sur les chances de
la JS Kabylie en Ligue des champions, Bencheikh a tenu à rappeler
que le club kabyle reste une institution du football africain. «
Quand on parle d’Al-Ahly et de ses titres, il faut aussi rappeler
que la JS Kabylie a elle aussi un palmarès très riche. Ce n’est pas
un petit club, c’est une équipe respectée partout en Afrique »,
a-t-il souligné, en référence au géant égyptien que les Canaris
pourraient affronter lors des phases de groupes.
En conclusion, Bencheikh a
adressé un message d’encouragement à l’entraîneur Zinnbauer,
saluant le travail accompli depuis son arrivée. Il a néanmoins
insisté sur la nécessité d’une politique de recrutement
intelligente et ciblée. Pour lui, la JS Kabylie dispose de la base
technique et de la mentalité nécessaires pour retrouver les
sommets, à condition de renforcer son effectif à temps et de
préserver la stabilité du groupe.
Les propos d’Ali Bencheikh résonnent comme un
rappel à la vigilance et à l’ambition pour une JSK qui retrouve peu
à peu sa grandeur, mais qui doit désormais confirmer sur la scène
africaine.