Algérie Foot– Une terrible nouvelle a secoué le football serbe lundi soir, lors de la rencontre de première division entre Mladost et le FK Radnički 1923. En pleine première période, l’entraîneur bosnien Mladen Zizovic s’est effondré sur le bord du terrain après un malaise soudain, victime d’une crise cardiaque qui lui a été fatale. Le technicien de 44 ans venait à peine de débuter son aventure avec Radnički, qu’il avait rejoint deux semaines auparavant, porté par l’ambition de relancer un club en difficulté et de redonner de l’élan à un groupe jeune et prometteur.
La scène a plongé le stade dans un silence lourd. Les secours ont immédiatement tenté de le réanimer avant de le transporter d’urgence à l’hôpital. Le match avait brièvement repris, mais l’arbitre a finalement décidé d’interrompre définitivement la rencontre lorsque la gravité de la situation a été confirmée. Les joueurs des deux équipes, bouleversés, se sont effondrés de tristesse sur la pelouse, incapables de contenir l’émotion provoquée par cette disparition brutale.
Le FK Radnički 1923 a publié un communiqué profondément touchant, saluant non seulement un entraîneur compétent mais aussi un homme apprécié de tous. Le club de Kragujevac a parlé d’un « technicien d’une grande noblesse, dont l’énergie et la passion avaient déjà laissé une trace dans le cœur de tous ». Ces mots résument l’impact immédiat qu’avait eu Zizovic dans son nouveau club, où il s’était très vite intégré tant auprès des dirigeants que des joueurs.
Ancien international bosnien, avec deux sélections à son actif, Mladen Zizovic avait derrière lui une carrière d’entraîneur déjà bien remplie. Il avait exercé dans plusieurs pays, notamment en Bosnie, en Arabie Saoudite et en Macédoine du Nord, construisant progressivement une réputation d’entraîneur sérieux, engagé et proche de ses joueurs. Son parcours symbolisait l’image d’un passionné qui n’avait jamais cessé de progresser, ni de transmettre son amour du jeu à chaque vestiaire qu’il avait dirigé.
Sa mort en plein match rappelle une fois encore la fragilité de la vie dans le milieu sportif, où derrière la tension et l’intensité, les risques existent malgré les contrôles médicaux réguliers. Le football serbe, endeuillé, salue aujourd’hui la mémoire d’un homme qui avait encore toute une carrière devant lui. Au-delà du technicien respecté, c’est un être humain apprécié et profondément estimé qui disparaît, laissant derrière lui un immense vide pour sa famille, ses proches, ses anciens clubs et l’ensemble du football des Balkans.
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