Algérie Foot– L’ancien attaquant international Issad Bourahli a fait une sortie médiatique fracassante, affirmant qu’il aurait dû remporter le Ballon d’Or algérien 2001 à la place de Djamel Belmadi. Invité de l’émission Offside animée par Yacine Maâloum sur la chaîne Echourouk TV, l’ancien buteur de l’ES Sétif et de l’USM Alger est revenu sans détour sur plusieurs épisodes marquants de sa carrière, entre regrets, franchise et nostalgie.
À 51 ans, celui qu’on surnommait “le renard des espaces” estime qu’il avait “tout simplement été meilleur” cette année-là. « J’étais plus méritant que Djamel Belmadi pour le Ballon d’Or 2001, a-t-il lancé. J’étais meilleur buteur du championnat algérien, mes statistiques parlaient d’elles-mêmes, et mon influence sur le terrain était déterminante. J’ai eu le sentiment que cette récompense m’avait échappé injustement.** »
Considéré comme l’un des attaquants les plus efficaces de sa génération, Issad Bourahli a marqué les années 1990 et 2000 en Algérie. Il a porté les couleurs de plusieurs grands clubs, inscrivant son nom dans l’histoire du championnat national grâce à son instinct de buteur et sa lecture du jeu. Sur le plan collectif, il a remporté cinq titres de champion d’Algérie, une Coupe d’Algérie en 2003 avec l’USMA, et la Ligue des Champions arabe en 2007 sous les couleurs de Sétif.
Malgré une carrière riche en club, Bourahli n’a pas connu le même destin avec les Verts. En 16 sélections, il a inscrit 4 buts, un bilan qu’il attribue à des choix techniques : « Je n’ai pas eu ma chance avec l’équipe nationale. Pourtant, j’étais dans une forme exceptionnelle. Mais c’est le football, il faut accepter le destin. »
L’ancien buteur a également révélé avoir refusé plusieurs offres à l’étranger, un choix qu’il regrette aujourd’hui : « Le président de l’Espérance de Tunis, Slim Chiboub, me voulait absolument. J’avais aussi une proposition d’Al Hilal d’Arabie saoudite et d’équipes françaises comme Lens et Créteil. Mais pour diverses raisons, j’ai dit non. Si c’était à refaire, j’aurais accepté. »
En évoquant le football actuel, Issad Bourahli a aussi donné son avis sur l’équipe nationale dirigée par Vladimir Petkovic. Il reconnaît les bons résultats, tout en appelant à plus de régularité dans le jeu : « Les résultats sont là, mais le rendement global reste perfectible. Il faut du temps pour créer des automatismes. » Il a par ailleurs défendu les cadres comme Riyad Mahrez et Aïssa Mandi, affirmant qu’ils « restent des leaders capables d’encadrer les jeunes, qu’il faut intégrer progressivement. »
Entre confidence et lucidité, Issad Bourahli a une fois encore démontré qu’il demeure une voix respectée du football algérien. Son franc-parler et son attachement à son parcours rappellent que, malgré les années, certains souvenirs de gloire et de regrets continuent de marquer profondément les passionnés du ballon rond en Algérie.
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