Selon plusieurs sources
concordantes, le champion de la Coupe Arabe 2025 empochera une
somme impressionnante de 10 millions de dollars, soit environ 8,6
millions d’euros. Une revalorisation spectaculaire par rapport à
l’édition 2021, où l’Algérie, victorieuse face à la Tunisie, avait
reçu « seulement » 5 millions de dollars. En comparaison, le
vainqueur de la CAN 2025, organisée au Maroc quelques semaines plus
tard (du 21 décembre au 18 janvier), ne touchera que 6,02 millions
d’euros, soit près de 2 millions de moins.
Cette nouvelle donne
redistribue les cartes, notamment pour les sélections arabes comme
l’Algérie, qui voient dans cette compétition une opportunité à la
fois sportive et économique. Pour les Fennecs, déjà auréolés de
leur titre de 2021, cette Coupe Arabe représente une occasion en or
de défendre leur couronne et de renforcer leur statut régional,
tout en engrangeant des revenus non négligeables pour la Fédération
algérienne de football (FAF).
Derrière cette augmentation
spectaculaire se cache une stratégie bien calculée des
organisateurs qataris : faire de la Coupe Arabe une vitrine
internationale, capable de rivaliser avec les grandes compétitions
continentales. En plus du prestige, la dotation globale de
l’événement a été portée à 31,3 millions d’euros, contre 21,9
millions lors de la précédente édition — soit une hausse de près de
50 %.
Dans ce contexte, la CAN 2025
semble presque éclipsée sur le plan financier. Le différentiel de
72 % entre la dotation totale de la Coupe Arabe et celle de la CAN
(19,29 M€) en dit long sur le poids grandissant du Qatar dans
l’économie du football international.
Pour l’Algérie, la motivation sera donc double
: confirmer sa suprématie régionale et profiter d’une manne
financière record. À deux mois du coup d’envoi, une chose est sûre
: la Coupe Arabe 2025 n’a jamais semblé aussi prometteuse —
sportivement et économiquement — pour les Fennecs.