Algérie Foot– La rivalité entre Madrid et Rabat autour de la finale de la Coupe du monde 2030 vient de refaire surface. Alors que l’organisation de la compétition sera partagée entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal, le président de la Fédération espagnole de football, Rafael Louzán, a de nouveau plaidé publiquement pour que le match ultime se joue en Espagne.
Lors d’une intervention au Forum Nueva Economía, tenu jeudi à Madrid, Louzán a réaffirmé la volonté de son pays d’accueillir l’événement le plus prestigieux du football mondial. Selon lui, il serait tout simplement « inexplicable que la finale ne se déroule pas en Espagne », compte tenu du rôle prépondérant que joue la péninsule ibérique dans l’organisation du tournoi.
« L’Espagne représente 55 % du projet, notamment en termes de stades et d’infrastructures. Il est donc logique qu’elle accueille la finale. Nous devons prouver que nous sommes capables d’organiser un grand événement mondial, comme nous le faisons déjà avec les finales de Ligue des champions », a déclaré le patron de la RFEF.
Louzán a par ailleurs confirmé que trois villes restaient encore en lice pour accueillir la grande finale : Madrid, Barcelone et Casablanca. Et s’il reconnaît que le Grand Stade Hassan II de Casablanca est une enceinte moderne respectant toutes les normes internationales, il n’a pas hésité à mettre en avant la supériorité de l’Espagne en la matière.
« Le Maroc a un grand stade, mais l’Espagne en possède deux exceptionnels : le Santiago Bernabéu et le Spotify Camp Nou », a-t-il insisté, soulignant la « capacité éprouvée » de son pays à organiser des événements d’envergure mondiale.
Cette nouvelle sortie médiatique, bien que diplomatiquement mesurée, sonne comme un nouveau coup de pression envers le Maroc, partenaire clé du projet commun validé par la FIFA. Elle met en évidence les tensions feutrées entre les deux nations, qui rivalisent depuis des mois pour décrocher le privilège d’accueillir le match le plus attendu de la planète football.
Pour rappel, la FIFA devrait annoncer l’emplacement officiel de la finale courant 2026, une décision qui sera hautement symbolique pour l’équilibre politique et sportif de cette co-organisation historique entre l’Europe et l’Afrique.
En attendant, le débat reste ouvert, et chaque déclaration de part et d’autre nourrit un peu plus la bataille des stades entre Casablanca, Madrid et Barcelone.
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