Algérie Foot– Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) et ministre de la Jeunesse et des Sports, Walid Sadi, a effectué une visite de travail à Saïda, où il a tenu des propos fermes à l’égard des dirigeants de clubs et des responsables locaux. Lors de cette visite d’inspection, il a notamment exigé l’accélération des travaux de réhabilitation du stade Saïd-Amara, un chantier qui connaît un retard jugé préoccupant.
En s’exprimant devant les responsables de la wilaya et les représentants du secteur sportif, Walid Sadi a mis les points sur les i : « Les présidents de clubs sont dans l’obligation d’aider leurs équipes, il n’est plus question de chercher uniquement des financements publics ou des sponsors venant de l’État », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité pour les clubs algériens d’assumer davantage leurs responsabilités économiques et organisationnelles. Cette sortie musclée intervient dans un contexte où plusieurs clubs du pays continuent de dépendre quasi exclusivement de l’aide financière de l’État, au détriment d’une gestion autonome et professionnelle.
Le ministre a rappelé que la modernisation des infrastructures sportives ne pouvait se faire sans une implication réelle des dirigeants de clubs. Il a ainsi exhorté les responsables locaux à accélérer la réhabilitation du stade Saïd-Amara, soulignant que ce type de projet revêt une importance capitale pour le développement du sport dans la région. Selon lui, la lenteur observée dans certains chantiers traduit un manque de rigueur et d’engagement, ce qui freine la progression du football national.
Walid Sadi, qui cumule les fonctions de ministre des Sports et de président de la FAF, semble vouloir instaurer une nouvelle dynamique dans la gestion du sport algérien. Sa visite à Saïda s’inscrit dans une série d’inspections visant à évaluer l’état des infrastructures à travers le pays, dans la perspective d’améliorer les conditions d’accueil des compétitions locales et internationales. Il a insisté sur le fait que la responsabilité du développement du sport ne doit pas reposer uniquement sur l’État, mais aussi sur les acteurs directs du football, à commencer par les présidents de clubs et les gestionnaires d’installations sportives.
Par cette déclaration, Walid Sadi envoie un message clair : la réussite du football algérien passe par une gouvernance moderne, une meilleure gestion des clubs et une implication concrète des dirigeants dans la vie économique et sportive de leurs équipes. Le ministre a conclu en réaffirmant sa volonté de voir le stade Saïd-Amara opérationnel dans les plus brefs délais, promettant un suivi rigoureux du dossier jusqu’à la fin des travaux.
Ce coup de pression de Walid Sadi marque ainsi une étape importante dans sa stratégie de réforme du sport en Algérie, avec pour ambition d’assainir la gestion des clubs et de renforcer les infrastructures à travers tout le territoire.
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