Algérie Foot– Le technicien algérien Azzedine Aït Djoudi a officialisé ce vendredi sa démission du poste d’entraîneur de l’USM El Harrach, à la suite de la défaite concédée sur la pelouse du Chabab Aïn Témouchent (2-1), lors de la cinquième journée du championnat de Deuxième Division – Groupe Centre-Est.
L’annonce est tombée quelques minutes après le coup de sifflet final, confirmant ce que beaucoup pressentaient déjà : la séparation entre le coach expérimenté et le club harrachi n’était plus qu’une question de temps. Aït Djoudi, visiblement déçu du rendement de ses joueurs, a informé la direction de sa décision avant même de quitter le stade.
Cette démission intervient dans un climat tendu. Les supporters des « Jaune et Noir » espéraient que cette rencontre serait celle du déclic, celle qui permettrait de relancer une équipe au parcours hésitant depuis le début de saison. Mais une nouvelle contre-performance est venue anéantir ces espoirs. L’USM El Harrach, pourtant considérée comme l’un des prétendants à la montée, peine à trouver la stabilité nécessaire pour enchaîner les bons résultats.
Durant son court passage à la tête de l’équipe, Aït Djoudi aura dirigé cinq rencontres, enregistrant deux victoires, deux matchs nuls et une défaite. Un bilan loin d’être catastrophique sur le plan comptable, mais jugé insuffisant par rapport aux ambitions du club et aux attentes d’un public habitué aux joutes de l’élite. Le coach quitte ainsi son poste avec un sentiment d’inachevé, lui qui avait pourtant réussi à redonner un semblant de cohésion et de discipline à un groupe en reconstruction.
Sous sa direction, le jeu de l’USM El Harrach montrait quelques signes d’amélioration, notamment dans l’intensité et la rigueur défensive. Toutefois, le manque d’efficacité offensive et les erreurs récurrentes en fin de match ont souvent coûté cher à l’équipe. Ces détails, conjugués à une forte pression populaire et médiatique, ont fini par pousser le technicien à jeter l’éponge.
Désormais, la direction du club se retrouve face à un défi majeur : trouver un successeur capable de stabiliser la situation et de raviver la flamme chez les supporters. Le nouvel entraîneur devra non seulement redonner confiance à un effectif fragile, mais aussi replacer l’équipe dans la course à la montée, objectif déclaré en début de saison.
Pour Aït Djoudi, cette démission marque une nouvelle parenthèse dans un long parcours sur les bancs algériens, lui qui a déjà connu plusieurs clubs prestigieux du pays. Pour El Harrach, en revanche, l’heure est à la réflexion et à la reconstruction. Le club de la banlieue algéroise devra rapidement réagir s’il veut éviter une saison galère et renouer avec son glorieux passé.
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