Algérie Foot – À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, prévue au Maroc, l’événement footballistique le plus attendu du continent se trouve soudainement placé sous une forte pression sociale.
Des manifestations d’ampleur ont en effet éclaté dans le Maroc, où des citoyens sont descendus dans la rue pour réclamer de meilleurs services publics, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation. La tenue de la CAN elle-même a été directement interpellée par les protestataires, certains scandant : « Les stades sont là, mais où sont les hôpitaux ? », un slogan cinglant qui établit un contraste saisissant entre les investissements colossaux dans les infrastructures sportives et les difficultés rencontrées par les services sociaux de base.
Si la Confédération Africaine de Football (CAF) n’a pour l’instant émis aucun commentaire officiel face à ces développements, l’inquiétude semble gagner ses instances dirigeantes. Selon des informations du média LGDF, le board de la CAF aurait déjà entamé des discussions discrètes pour élaborer un plan de substitution. Cette solution de repli, présentée comme une simple précaution, ne serait activée qu’en cas de dégradation significative de la situation sécuritaire ou de troubles persistants qui compromettraient l’organisation sereine de la compétition. La CAF, extrêmement prudente, monitorerait la situation avec une attention particulière.
Dans ce contexte, les prochaines semaines au Maroc s’annoncent décisives pour l’avenir immédiat de la CAN. La capacité des autorités marocaines à apaiser le mécontentement social et à garantir un environnement stable sera scrutée non seulement par sa population, mais aussi par la communauté footballistique africaine. Le pays, qui doit également co-organiser la Coupe du Monde 2030, se trouve à un carrefour crucial, où l’avenir d’un prestigieux événement sportif se jouera bien au-delà des terrains de football.
Lire également :
Le Dinamo Zagreb n’a pas l’intention de faire jouer Bennacer en Europe
