Algérie Foot – L’international Algérien Anis Hadj Moussa a vécu un moment fort dimanche dernier lors du déplacement de Feyenoord sur la pelouse de Groningue.
L’international algérien a en effet porté le brassard de capitaine, un choix qui témoigne de la grande confiance que lui accorde aussi bien la direction du club que l’entraîneur Robin Van Persie. Ce geste symbolique, souvent réservé aux cadres de l’équipe, marque une reconnaissance pour son influence grandissante au sein du groupe.
Cependant, cette décision n’a pas fait l’unanimité. Dans sa chronique publiée par le quotidien néerlandais Algemeen Dagblad, l’ancien international Willem Van Hanegem a réagi avec scepticisme. Selon lui, Feyenoord dispose de tous les atouts pour aller chercher le titre de champion cette saison, mais certains choix de l’encadrement interrogent. L’un d’eux concerne précisément le brassard confié à Hadj Moussa.
« Dimanche, Anis Hadj Moussa portait ce brassard, mais il ne peut pas apparaître devant les caméras car il ne parle ni néerlandais ni anglais. C’est quand même étrange », a-t-il souligné. Pour Van Hanegem, le rôle de capitaine dépasse la simple fonction sur le terrain : il implique aussi une présence médiatique, une capacité à représenter le club et à communiquer au nom de l’équipe.
Malgré cette critique, le choix du coach Van Persie peut également être perçu comme un pari audacieux, visant à responsabiliser davantage Hadj Moussa (23 ans) et à consolider son rôle de leader par l’exemple. Le joueur, apprécié pour son engagement et sa régularité, incarne une énergie positive qui ne laisse pas indifférents ses coéquipiers.
Entre reconnaissance et débat, ce brassard reflète bien la place particulière qu’occupe désormais Anis Hadj Moussa à Feyenoord. Reste à savoir si cette décision portera ses fruits dans la quête du titre que le club espère décrocher cette saison.
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