Algérie Foot – Djamel Sedjati, médaillé d’argent aux derniers Championnats du monde d’athlétisme à Tokyo 2025 et de bronze aux Jeux olympiques de Paris 2024, est revenu sur son expérience douloureuse dans la capitale française.
Invité au micro d’El Watania, l’athlète algérien a révélé avoir subi une pression inhabituelle durant toute la compétition, notamment de la part des instances de contrôle antidopage et de la police. « J’étais contrôlé tous les jours. On venait me chercher pour des tests antidopage de façon quasi quotidienne. Je ne vous raconte pas les descentes de la police dans ma chambre… Une fois, ils ont fouillé ma chambre de fond en comble pendant quatre heures. Ai-je besoin de vous dire qu’ils n’ont rien trouvé ? », raconte-t-il, visiblement marqué par ces épisodes.
Sedjati a même confié une scène marquante survenue après la compétition : « J’ai rencontré un responsable de l’entité antidopage. Je lui ai dit qu’à Paris, j’avais été contrôlé 7 fois en 10 jours. Il a mis sa tête entre ses mains, tellement il était choqué. »
Ces propos trouvent un écho chez son entraîneur, Amar Benida, qui accuse ouvertement les organisateurs d’avoir exercé une pression volontaire sur son protégé. « Djamel est l’athlète le plus constant de tous ses concurrents. En France, ils n’ont pas voulu qu’il gagne », affirme-t-il sans détour. Et d’ajouter : « Quand leur athlète participe, c’est normal qu’ils adoptent une attitude hostile envers Djamel. Ils avaient horreur d’un sacre de l’Algérie à Paris, en plein Stade de France, devant 80.000 spectateurs debout pour écouter l’hymne national algérien… »
Au-delà de la performance sportive, ces révélations soulignent les difficultés rencontrées par Sedjati en dehors de la piste. Malgré cette atmosphère pesante, l’Algérien a su confirmer son statut de valeur sûre du demi-fond mondial, consolidant un peu plus son image d’athlète tenace et déterminé.
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